• Etant donné que j'avais parlé promarker dans un de mes articles il y a quelques temps, et qu'en plus, la semaine dernière (au moment où j'écris cet article, c'est à dire il y a un bon moment pour toi qui le lit), j'avais été fouiller dans mon précédent paysage fait avec ces feutres, ça m'a donné envie de les réutiliser.

    Bon, là, pas de dégradé comme celui dont j'étais assez fière la dernière fois, mais pas mal de petits tests, comme pour les pierres de la maison, dont j'aime bien le rendu. 

    Et surtout je crois que j'ai presque totalement réussi mes aplats ! J'ai ré-appliqué les techniques que j'utilisais avec mes feutres "à eau", et il n'y a pas à dire, c'est ça qui marche.

    Bon, comme d'habitude, il y a aussi pas mal de négatif, mais vu que j'aime plutôt bien le rendu, je vais éviter de m'attarder dessus (parce que j'essaye de faire du body-positive draw-positive !)(et je dis ça juste après avoir écrit l'article Yénémance 2, où je critique pas mal mon dernier dessin. Crois le ou non, j'ai essayé de les réduire quand même un peu ces critiques ^^).

     

    Paysage

    Quelques jours après le premier dessin, l'envie de dessiner au promarker me reprend. (A moins que ça ne soit parce que j'ai un peu peur de commencer un nouveau bloc ... J'avais vu un jour une vidéo je crois où la personne expliquait qu'elle n'aimait pas vraiment commencer un bloc, car le premier dessin lui paraissait assez déterminant. Si elle ne l'aimait, elle aimait rarement son bloc. Et là, pour moi, c'est à peu près ça.) Du coup, voilà un nouveau paysage.

    Encore une fois, je suis vraiment fière de mes aplats, qui sont vraiment réussis j'ai l'impression. Par contre, pour les dégradés, c'est beaucoup moins positif. Si avec un seul feutre, ça rend à peu près bien (confère le vert), avec deux feutres, c'est vraiment beaucoup moins bien (voir entre les deux bleu). Je pense qu'il me faudrait plus de nuances, pour vraiment rendre le tout plus "fluide". Après, quand c'est deux couleurs totalement différentes, je trouve que le rendu, même s'il n'est pas top, n'est pas non plus choquant.

    Mais à part ces histoires de dégradés, j'aime quand même bien le dessin. Enfin surtout le haut. Je suis très contente du rendu du ciel, et de la lune (même si pour elle, deux ou trois détails dans les nuances ont disparu avec la photo).


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  • Il y a quelque chose d'étrange, quand je regarde un film, une série, que je lis un livre ... Il est très rare que j'aime les personnages principaux. Vraiment très très rare. J'essaye de me replonger dans mes souvenirs, et honnêtement là, je vois seulement les personnages de comédie 100% romantique (où du coup, il n'y a pas de personnages secondaires vraiment intéressant en général), le trio d'Harry Potter (même si dans Harry Potter, j'aime à peu près tout le monde pareil), et Frodon Sacquet (ou Baggins) (et encore, je préfère Merry et Pippin. Par contre je n'aime pas vraiment Aragorn.)(je parle des films, je n'ai pas lu les livres).

    En général, j'ai toujours une préférence pour les personnages secondaires, et parfois même, je regarde/lis uniquement pour ces personnages secondaires.

    L'exemple le plus parlant est Shadowhunter/The Mortal Instruments. Dès le deuxième livre, je ne pouvais plus supporter le couple Clary/Jace, et si j'ai regardé la série, c'est uniquement pour Magnus, et Isabelle (et un peu Alec aussi). (Et je ne parlerais même pas the Dark Artifice (la "suite"), ou j'ai découvert que oui, je pouvais encore plus détester cette chère Clary.)

    Ces dernières années, je me rends compte que dans tout ce que je regarde, c'est le cas. Autre exemple, j'ai re-regardé les Winx l'année dernière, j'aurais donné des baffes à Bloom. Pareil pour Magical Doremi et Dorémi.

    Dans les films Marvel, je n'aime pas Captain America. (Bon par contre, Iron Man passe entre les mailles du filet).

    Même dans the Magicians, qui est pourtant une série que j'adore de tout mon coeur, j'aime surtout le duo Margo/Eliot et Kady. Et dans mon histoire, Yénémance, pareil, je préfère largement Zeya à Saarine.

    C'est vraiment très souvent le cas (et systématiquement dans les séries ados/jeunes adultes à destination d'un public féminin) (mais je vais arrêter l'énumération là sinon ça va devenir long). Alors pourquoi tant de haine de ma part envers les personnages qui pourtant sont censés monopoliser toute notre attention ? C'est une question que je me pose souvent. Qu'est ce qu'ils ont fait pour mériter ça ?

    Eh bien déjà, c'est parce que ce sont justement, des héros, des personnage vraiment principaux. Tout ce qui arrive arrive pour eux, ils sont définitivement le centre du monde (même si ce n'est pas vrai dans tous mes exemples). Et ça doit je pense, m'énerver grandement (surtout dans les séries, parce que tu as un moment où tu es là : ça y ait, les merdes vont enfin arriver à quelqu'un d'autre ? Ah non.).

    Ensuite, assez souvent, ce sont des vrais Mary- et Gary-Sue. Même si les créateurs leur mettent quelques défauts histoire de faire bonne figure, tu sens que c'est vraiment LE bébé du créateur, et que jusqu'au bout, il doit être presque parfait, au point d'avoir des comportements qui deviennent illogiques. Je pense surtout là à Clary, qui est vraiment comme ça dans the Dark Artifice je trouve.

    Enfin, je vais me remettre un peu en question, c'est peut être aussi de ma part une sorte de petit esprit de "rébellion", type je ne veux pas rentrer dans la norme et être comme tous les fanboys et toutes les fangirls. Alors je suis désolée pour moi, mais je pense qu'aller voir les blockbuster au cinéma (Marvel), ou alors se laisser totalement embarquer dans des séries qui sont faîtes pour un public auquel j'appartiens (Shadowhunter), c'est tout de même rentrer dans la norme, et ce n'est pas le fait de ne pas aimer ces personnages qui va m'en faire sortir.

    Voilà. Est-ce que toi qui lis cette article, tu as aussi de la haine à partager envers les héros ? Si oui, n'hésite pas à dire lesquels, histoire que je me sente (ou pas) moins seule.

    (Bien sûr, ce que j'ai dit est mon avis personnel, et ce que tu dis le tient, et donc même si on est pas d'accord, c'est pas grave, c'est la vie. Si on était tous d'accord le monde serait bien fade.) 


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  • Mais ... que voilà ? Un article en plus (par rapport à mon rythme de publication habituel). Il faut dire que ces derniers temps, j'ai pas mal d'idées d'articles, et du coup, je me suis dit que je pouvais en publier un en avance. Alors petit rappel, la semaine dernière, je n'avais pas arrêté de parler du fait que j'avais fini mon bloc si on oubliait le dessin de Yénémance qui était en cours, et puisque depuis, j'ai fini ce fameux dessin, je me suis dit, autant le publier. (Avec une remise à jour de quelques autres dessins de cet univers qui patientaient ...)

     

    Bon petit rappel, dans cet article, j'avais commencé à vous présenter les illustrations de Yénémance (du tome un pour être précis), une histoire que j'écris, et que du coup, j'illustre aussi (un dessin par chapitre). Aujourd'hui, voici la suite !

    Attention, ça va commencer à spoiler (pardon. Divulgâcher. Je trouve ce mot trop mignon ... c'est étrange je crois.) un peu mon histoire ! (Bon pas énormément, vu que le détail auquel je pense est révélé dans le chapitre quatre mais bon). Plus les dessins avancent, plus on avance dans les chapitres donc tu es prévenu ! (D'ailleurs, est-ce que tu voudras voir la suite des dessins, au risque de te faire vraiment bien spoiler la suite de mon histoire ?) (même si en vrai, il y a pas mal de chapitres d'avance sur wattpad, donc si tu veux pas te faire "divulgâcher" la suite, va vite les lire ;p auto-pub.)

    Yénémance 2

    Et ... voilà le héros de l'histoire (Elfren de son vrai nom) ! Je t'avais raconté dans le premier article, que j'avais beaucoup de mal à le représenter. Et effectivement, j'ai galéré. Mais je suis assez contente du résultat. A côté de lui, Zeya, et pour elle pas vraiment de surprise, puisque j'ai clairement repris tout du premier dessin (en corrigeant quelques petites erreurs de proportions, qui ont laissé place à d'autres ...).

    Le dessin commence à se faire un peu vieux (il date d'avril 2018 quand même), et je pense que je me suis un peu améliorée, ou en tout cas, j'espère, au niveau des proportions masculines. Même si je dois avouer que, au moment où je l'ai fait, j'étais vraiment contente du résultat.

    Yénémance 2

    Chapitre 4. Cette fois, c'est l'héroïne, ma petite Saarine. J'ai, je crois, foiré le profil (et les proportions), mais bon, ça donne quand même un petit aperçu de ce à quoi elle ressemble, plus précis que dans l'illustration du chapitre un.

    Yénémance 2

    Pour cette illustration du chapitre 5 (qui date d'août 2018, elle), pas grand chose à dire. Elle correspond à ce que je voulais (presque). J'ai tout de même eu un peu de mal à changer la coiffure de ma Zeya (le chignon foireux sur le côté, c'était censé être sa marque de fabrique !), mais tout compte fait, je trouve que ça lui va bien. Et ensuite, je crois que mon saule est clairement dégarni. Mais ce n'est qu'un détail. 

    Yénémance 2

    Alors elle, je ne l'aime pas vraiment. Peut être est-ce parce que je n'ai pas de recul, mais je n'y crois pas trop. J'ai vraiment galéré pour la posture, et au final, je trouve que c'est assez difforme, et mal proportionné. J'ai aussi fait la pierre trop petite (même si ce n'est pas le plus choquant, ça me gêne énormément). Bon : redevenons positifs, il y a quand même des élément que j'aime, c'est à dire le mur (les fissures l'ont fait remonter dans mon estime ^^), et le sable.

    Petite anecdote, en faisant ce dessin, j'ai fait vraiment plein de conneries. Les marques sur les joues de Saarine (les tsunamis, ce sont des marques particulières au peuple des grandes marées si tu ne connais pas l'histoire), étaient au départ totalement fausses (à l'envers donc), puisque j'avais fait des typhons (les marques particulières du peuple des tempêtes, c'est à dire le peuple d'Elfren et Zeya. C'est aussi plus ou moins le motif qu'il y a sur la tenue). J'ai réussi à corriger cela (le blanco est mon ami), de même que des traits ratés et beaucoup trop épais. Enfin, j'avais dessiné le sac de Saarine, mais lors de mes multiples corrections du corps, il a du disparaître. Dommage. On va dire qu'il est derrière elle ^^'.

     

    Et voilà donc pour Yénémance, avec des dessins qui s'étalent sur presque un an. C'est d'ailleurs assez drôle au final, puisque le dernier dessin du premier article avait été commencé le premier février 2018, et un an après, je finissais à ce même jour l'encrage du dernier dessin de celui-là (mais la couleur je l'ai faite le 2. Honte à moi.). Bref, il faudrait que je m'y remette un jour sérieusement à cette fiction, car j'aimerais bien développer la suite. (Mais malheureusement, la vie fait que j'ai d'autres priorités lorsque je suis motivée ... -Tu as remarqué ? C'est à chaque fois qu'on a quelque chose d'important à faire qu'il nous prend l'envie d'avancer dans nos projets.-)


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  • Et bien voilà un nouveau mois qui s'achève ... Et du coup, eh bien, j'ai un nouveau petit stock de dessins ! Il faut dire que j'ai été assez motivée, car je voyais la fin de mon bloc. Et voilà. C'est chose faite (ou presque. En effet, il y a un ultime dessin que je suis en train de faire dessus, mais il concerne ma fiction, Yénémance. Du coup, je le publierai dans un article consacré à celle ci).

    Voici donc les quatre derniers dessins de ce fameux bloc (si on oublie celui de Yénémance bien sûr).

    Janvier en dessin

    Premier dessin, duquel je suis presque totalement fière. Même s'il y a quelques erreurs de proportions (comme d'habitude ...), j'aime vraiment bien le rendu. Cependant, et cela je le regrette assez, c'est que les éléments ne viennent pas exactement de moi. Pour la tenue et le décor, je me suis assez inspirée. Et même si j'ai largement réinterprété les choses (par exemple, pour le décor, on retrouve surtout la composition), ça reste assez peu personnel.

    Enfin bon. Tu l'auras sûrement reconnue (ou pas d'ailleurs), il s'agit de Louison (Légendes). Je l'ai représentée de façon plus civilisée. Si un jour, elle vient à quitter sa forêt (dans le rp où je la joue), elle sera comme ça.

    Janvier en dessin

    J'ai essayé de changer très légèrement de style, pour me rapprocher de dessins que j'aime beaucoup. Je trouve que c'est à peu près réussi. Encore une fois, j'aime plutôt bien ce dessin.

    Pour noël, j'ai eu du matériel de dessin, et parmi cela, des feutres pinceaux, avec des couleurs assez belles je trouve. J'ai donc en partie fait la mise en couleur avec ceux là (cheveux, un tout petit peu la bouche et le pull). Je suis assez contente du rendu, surtout au niveau des ombres du pull. Le principal défaut reste cependant qu'au niveau justement de ce pull, on voit beaucoup de marques (même si, pour une fois, la photo est à mon avantage puisqu'elle les a estompées). Le fait d'avoir fait ces marques reste cependant assez positif, car j'ai compris (plus ou moins) comment à l'avenir je pouvais les éviter, ou au moins les minimiser.

    Janvier en dessin

    Malgré des défauts (le visage de la fille blonde principalement), je suis assez contente. C'était la première fois que je dessinais une guitare (je crois), et même si j'ai utilisé des ressources pour les cordes, le placement des mains et tout, je trouve que le rendu est satisfaisant. Ensuite, j'aime bien le visage du gars, mais son corps un peu moins.

    En plus, je suis assez "contente" parce qu'il y a plusieurs personnages sur ce dessin, ce que d'habitude, je n'ai pas vraiment le courage de faire. Mais je crois (il y a toujours un mais c'est terrible), qu'ils sont mal proportionnés les uns par rapport aux autres, et ce, malgré les quelques corrections que j'ai tenté d'apporter.

    Janvier en dessin

    Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de dessin "horizontal". Alors là, j'ai repris le style des dessins que j'avais fait en septembre sur mon ordinateur (littéralement). J'aime bien, je crois. Encore une fois, je pense qu'il y a des erreurs de proportions à corriger, mais là, j'ai bien réussi je crois, le rapport entre les deux (alors qu'elles sont éloignées et tout).

    Pour les couleurs, j'ai repris mes anciens feutres pinceaux, et j'ai essayé d'appliquer ce que j'avais découvert lors du deuxième dessin. C'est à peu près réussi, surtout au niveau des poufs, ou en plus, j'ai réussi à gérer les ombres (je précise que je n'ai utilisé qu'un seul feutre pour eux et les rideaux, un pour la tenue de la fille en bottes, un pour les cheveux de l'autre, et le feutre noir, bien sûr).

    Et c'est ainsi que s'achève mon bloc (si on oublie le dessin de Yénémance tu l'auras compris), commencé en mai dernier avec la fille aux sous-vêtements (publiée en juillet ^^'). Je suis assez contente, car comme je l'avais dit, le papier n'était pas hyper agréable ... Je vais maintenant en entamer un nouveau, où je pourrais gommer sans soucis, encrer sans avoir peur que ça bave ... 

     

    Sinon, je viens de me créer un compte instagram (lien dans le menu) où je posterai mes dessins. Et j'ai fait, comme première publication un résumé de mon année 2018 en dessin. Le voici donc.

    Janvier 2019 en dessin

    J'aime bien le rendu. On y retrouve bien mon univers, et il résume bien mon année. Les deux mois passés sur mon dessin de Yénémence (encore ça ?), mes différents OC (Séléné, Louison, Alya, et puis Tenshi aussi, même si je pense que ce dessin était plutôt un au revoir ...), mes découvertes et progrès (feutres à alcool, feutres pinceaux, hommes ! ...), et puis aussi ma période de vide (le mois de novembre - J'aurais pu y mettre un des petits croquis que j'avais fait sur mes cours, mais je trouvais que ça n'avait pas vraiment sa place).

    Donc voilà pour ce premier mois de 2019^^


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    Azalée Layko

    ÂGE 25 ans — ORIENTATION SEXUELLE Hétérosexuelle — SITUATION célibataire endurcie — MÉTIER/ÉTUDES Serveuse dans un club de strip-tease, elle y danse aussi parfois. — CARACTÈRE Méfiante et distante au premier abord, même si ça peut changer assez facilement.  Détachée et presque imperturbable (par les éléments qui ne la concernent pas), assurée, peu pudique, sarcastique, parfois têtue et protectrice. — STADE DE RÉINCARNATION Stade 2 — TALON D'ACHILLE Son amour pour les personnes auxquelles elle est attachée, et sa peur de les perdre, qui pourra la pousser sans problème à se sacrifier pour eux. — AVATAR Summer Bishil
     
    RÉINCARNATION
     Panacée
    PANTHÉON
     Grec
     
    POUVOIRS
     —
    • ABSORPTION Elle peut absorber les blessures et les maladies des personnes quelle souhaite. Mais comme le dit si bien le terme d'absorption, elle ne guérit pas, elle transfère juste le problème à elle-même. (actif)
    GUÉRISON Tant qu'elle est en vie, Azalée finit toujours, après plus où moins de temps, par guérir de ses blessures et de ses maladies. A moins que celles ci n'est étés absorbées, et qu'elles viennent donc de quelqu'un d'autre. De cette manière aucune maladie ou blessure ne sera définitive, ni même fatale, sauf si la mort survient aussitôt après que cette blessure/ infection soit arrivée, et bien entendu, sauf si cela a été absorbé. La guérison s'avère cependant douloureuse lors de problèmes graves, en plus d'être longue, et elle ne peut pas être empêchée. (passif)
    • DIVINATION A l'aide de feuilles de thé, Azalée peut voir l'avenir proche des personnes. Ces prédictions ne sont cependant pas toujours exactes, car certains éléments lui sont invisibles - elle-même, principalement - ; ainsi, elle voit la vie sans les interférences provenant de ces éléments. Cela fait qu'elle doit souvent garder ses visions pour elle, et ne pas agir en fonction, car elle risquerait alors d'interférer. (inactif)
    • PROJECTION Azalée peut projeter son esprit hors de son corps, et se déplacer sous cette forme sans aucune limite matérielle, si ce n'est que pendant ce temps, son corps, inconscient, est totalement vulnérable. Pour le réintégrer, il faut qu'Azalée revienne à lui, car elle n'a aucune faculté de téléportation. (inactif)

     

    POUR TOUJOURS ET A JAMAIS IMPARDONNABLE. — Deuxième enfant de sa famille, Azalée a toujours une vie assez tranquille, pleine d'amour ... Ou du moins, c'était ce qu'elle pensait. En réalité, la jeune fille était assez aveugle. Elle ne voyait pas ce qui se déroulait ses yeux, elle était dans le déni de la réalité. Car si Azalée avait la belle vie, ce n'était pas le cas de sa grande sœur, qui elle, souffrait en permanence des violences morales et physiques de leur mère.

    Alors, lorsque le soir de trop, Azalée rentra chez elle, et trouva, allongée sur le carrelage de la cuisine, le corps ensanglanté de son aînée, le choc fut terrible. La jeune fille tenta bien de réagir, d'appeler les pompiers, les urgences. Mais c'était trop tard. Les blessures étaient trop importantes : sa sœur mourut dans l'ambulance. 

    Azalée en voulait au monde entier. A sa mère, pour tout ce qu'elle avait fait subir à son aînée, à son père, qui se réfugiait toujours dans son travail, que ce soit avant le drame, ou après, et surtout, à elle-même. La jeune fille s'en voulait énormément de n'avoir rien vu, de ne jamais s'être rendu compte de la différence de traitement qui existait entre elle et sa sœur, et surtout, d'être sortie ce soir là. Si elle avait été là, elle en était sûre, jamais génitrice n'aurait levé la main de cette manière sur son enfant, et jamais sa sœur ne serait morte.

    Les souvenirs étaient trop durs à affronter. Alors à dix-sept ans, lorsqu'elle obtint enfin son permis, Azalée prit la voiture de son père, et quitta sa Floride natale. C'était tellement plus simple. Elle a coupé toute ses attaches, et surtout, s'est promis de ne plus s'attacher à personne, pour ne pas avoir une nouvelle fois à souffrir d'une perte, et encore moins d'en être responsable.

    Après avoir enchaîné les petits boulots dans différentes villes de la côte Est, Azalée a fini par s'installer à Washington où elle a trouvé un travail dans un café, et une chambre de bonne qu'elle sous-louait. Personne ne lui posait de question pour savoir d'où elle venait, et cela l'arrangeait très bien. Le temps a continué à passer, et, à 21 ans, Azalée a trouvé un nouveau travail, bien mieux rémunéré, qui lui permettrait d'économiser assez d'argent pour pouvoir faire quelque chose d'autre de sa vie. Ainsi, la jeune femme commença à travailler dans le club où elle travaillait encore à ce jour.

     

    Un soir, il y a quelques semaines, un homme, ivre, hargneux de s'être fait refuser une lap dance, s'est alors approché du bar, où servait Azalée. Il voulait retenter sa chance avec la serveuse. Mais s'essuyant un nouveau refus, il éclata son verre contre le comptoir. Azalée se prit un éclat dans la pommette. Ce n'était pas forcément quelque chose d'exceptionnel dans le club, et bien vite, les vigiles mirent l'homme dehors. Problème réglé. Sauf que les suites, elles, furent étonnantes.

    Azalée refusa d'aller à l'hôpital se faire soigner. Ce n'était rien qu'une coupure, un peu profonde, certes, mais rien de bien grave ; surtout, elle n'avait pas les moyens, il fallait qu'elle économise.

    Pourtant, le lendemain, sous le pansement, plus rien. Pas la moindre trace de l'éclat de verre. Plus aucune douleur. Azalée avait guérit comme par magie. Tant mieux, se disait elle. Les jours passèrent, et tous ses petits problèmes disparurent, tels la coupure. Mais comme une sorte de compensation, des visions submergeaient Azalée à tout moment. Des visions, ou plutôt, des souvenirs.

    Azalée finit par comprendre. Elle n'était clairement pas "juste une simple humaine".


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