• Fiches personnages

    Après de longues années hors ligne, cette rubrique refait son apparition !


    Voici donc les différents personnages que j'ai créé sur des Rpg autres que les miens.
    Il en manque 3 en tout, le premier personnage que j'ai créé (c'était sur un rpg yaoi ayant pour thème Black Butler, qui a fermé avant que je ne crée cette rubrique, et avant même que je ne crée mon deuxième personnage, Zéphilla), et deux personnages (je crois qu'ils étaient très similaires à Jack et Azazel (ou peut être Ahren et Azraël, je ne sais plus)... La personne qui gérait le rpg m'a tout simplement supprimer l'inscription, sans me dire pourquoi, et donc je n'ai jamais pu récupérer leur fiches).

    Pendant longtemps, je n'ai pas vraiment assumé cette rubrique. Tout d'abord parce qu'une personne de mon entourage proche avait été "étonné" de certains personnages (pour être plus claire, par la violence de certaines histoires). Ensuite, parce que pour beaucoup de personnages, je n'étais pas forcément "hyper mature", si on peut dire ça comme ça, et que pour d'autres, je me suis assez souvent inspirée d'histoire que je lisais (Hésitez pas à me dire si vous les trouver ^^).
    Enfin, et je m'excuse pour cela, les droits d'auteurs des images. Un très grand nombre d'entre elles ne m'appartient pas,et je n'ai même pas cherché à savoir leur source.
    Mais bon, on va dire que maintenant il y a prescription pour la plupart de ces points. Puisqu'il y a par contre pas mal d'histoire que j'apprécie, les voilà !

    (Les parties en italiques ont été, la plupart du temps, rajoutés après l'inscription, pendant que je jouais avec les personnages).

  • Nom : Willow

    Prénom : Louison

    Âge : 20 ans

    Orientation sexuelle : Hétérosexuelle

    Espèce : Elémentaire (dryade)

    Caractère : Louison est une personne plutôt solitaire. Du moment qu'elle a des arbres autour d'elle, elle se considère satisfaite de sa vie. Elle paraît froide au premier abord, et peut même être récalcitrante à adresser la parole. Le seul moment où elle sera vraiment expressive, c'est si vous marchez sur une jeune pousse, ou une jolie petite plante. Là, elle exprima de très bon cœur sa colère, avant de vous chasser à coup de branches.

    Cependant, au fond d'elle, parce qu'elle a voulu grandir trop vite, la dryade garde une part enfantine, qui ressort lorsqu'elle se retrouve en confiance avec quelqu'un ; c'est à dire lorsque cette personne a tenu cinq minutes sans écraser une plante. Elle devient alors très loquace et un peu espiègle, plutôt rieuse. Elle cherche souvent à se faire remarquer, à attirer l'attention, et pour ça, elle n'hésite pas à jouer de tout ce qu'elle a à sa portée. Sa magie, mais aussi ses attributs féminins, gagnés à la puberté, alors qu'elle partait pour Alderon. Il peut tout de même lui arriver de se renfermer soudainement, surtout si elle est loin d'une forêt, qui a été jusque là, son seul foyer.

    Histoire : Que dire de Louison ? Après tout, la jeune femme n'a pas eu une vie exceptionnelle ; mais elle est satisfaite de ce qu'elle a vécu.

    La dryade a grandi dans un recoin isolé à l'ouest d'une forêt de Mevya, tenu à l'écart des autres peuples depuis la révolte des Landaluce. Le bosquet était géré par ses parents, qui y vivaient avec tous leurs petits bourgeons. Louison était l'avant dernière. Elle ne connaissait que sa famille, car rares étaient les voyageurs à s'aventurer dans le coin. Mais elle jugeait cela sans importance. Elle pouvait jouer avec ses frères et soeurs en toute liberté, sans craindre un quelconque danger. Elle était heureuse. 

    En murissant cependant, les choses changèrent. Etouffée par ce cadre familial trop envahissant, Louison fut gagnée par une envie d'évasion. Après avoir longuement négocié avec ses parents, la dryade pu abandonner ses racines, malgré son âge encore jeune. Elle partait à l'aventure, découvrir le monde. Enfin, c'était de grands mots. Il faut dire que la dryade se contenta de passer la frontière de sa province, pour aller dans la forêt de Balvière. Là, elle s'est trouvée une petite clairière, et a décidé d'y faire sa vie.

    Ainsi, depuis quelques années, Louison vit seule dans la clairière, l'entretenant, la protégeant, tout en n'ayant pas de relations avec d'autres êtres dotés de parole. Mais elle n'espère pas forcément plus. Après tout, c'est la vie de Dryade à laquelle elle est destinée depuis toujours.

    Métier / Activité : On peut considérer Louison comme une garde forestière, puisqu'elle protège férocement son lieu de vie. Mais en réalité, comme elle n'existe pas vraiment aux yeux de la société, elle est plutôt sans emploi.

    Magie : Louison peut créer la vie végétale. Elle peut faire faire pousser toutes sortes de plantes, et les aider à se développer, même dans un environnement invivable de base. Cependant, à chaque fois qu'une de ces plantes disparaît, la dryade se retrouve très affaiblie. Pour se régénérer, il faut qu'elle rentre en communion avec une plante, dans laquelle elle va disparaître pendant quelques temps.

    Description physique : De loin, on peut confondre Louison avec un arbre. Avec sa chevelure verte, et sa peau plutôt mate, elle y ressemble vraiment ; surtout qu'en plus, elle s'habille souvent avec des vêtements marrons, couleur écorce. Se rajoutent, sur le sommet de sa tête, des branches bois, qui ne font que renforcer cet effet.

    Parfois, la couleur de peau de la jeune femme est légèrement dégradée, avec les extrémités des doigts plus foncées, tirant vers une couleur de bois. Cela lui arrive lorsqu'elle a besoin de se régénérer, ou alors qu'elle vient juste de le faire.

    A part cela, la dryade a un physique plutôt standard. Un mètre soixante-huit, des hanches un peu trop larges, un petit nez pointu ...  Elle a les yeux verts, entourés de longs cils noirs , et surmontés de sourcils noirs aussi (et non pas verts, comme on aurait pu le supposer en voyant uniquement ses cheveux.). Sinon, à force de courir dans les bois, elle a développé un corps plutôt ferme, avec des jambes assez musclés. 

    Image :

      Louison Olivin

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    Pseudo : Chyropée

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    Personnage qui est sur l'image: OC


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  • Nom : Kingsland

    Prénom : Silas

    Âge : 23 ans

    Orientation sexuelle : Hétérosexuel

    Espèce : Humain

    Caractère : Silas est quelqu'un d'assez vénal. Il ne veut pas du pouvoir dans le sens être assis sur un trône, mais il est persuadé que l'argent peut permettre de tout faire. C'est pour cela que dès qu'il a pu, il a tout fait pour s'enrichir.

    A côté de cela, il est aussi vaniteux, et confiant. Il tient toujours à apparaître le plus parfait possible, et pour cela, il est capable de rabaisser les autres. En général, il se permet d'ailleurs de faire ce qu'il lui plait, peu importe les conséquences.

    Il fait tout pour ne jamais perdre la face, et peut donc, dans ce but, se révéler très grand manipulateur.

    Il a tout de même des principes. Déjà, il ne trahirait jamais les gens en qui il croit. Ensuite, il se montre très prévenant envers ses employés. Jamais il ne les fera travailler plus que nécessaire, et il respectera au mieux leurs volontés. Cela se sait, et ne fait qu'une meilleure pub pour ses établissements.

    Silas, grâce à son métier, a acquis une très bonne connaissance du corps humain, et de l'apparence en général. Il sait toujours ce qu'il faut faire pour mettre en valeur un corps, et ainsi, il peut être de très bon conseil, lorsqu'il en donne.

    Dans la vie de tous les jours, Silas se comporte en grand séducteur. Il aime plaire, c'est une évidence. Et pourtant, rares sont celles qui peuvent se vanter de l'avoir connu dans l'intimité. Il reste sur ce point, quelqu'un d'assez discret. Il a beaucoup de pudeur pour tout ce qui le concerne, même si pour le reste, ce n'est pas le cas.

    Histoire:

    25 ans avant la révolution des Landaluce.

    Eudes Kingsland, frère du prince héritier Henrion, revient d'un voyage officiel à Mevya. Il y a rencontré la plus belle femme du royaume, Sandra Landaluce. Cela a été pour lui un coup de foudre immédiat, et depuis, il n'a qu'une idée en tête. L'épouser.

    Il se considère bien chanceux, puisque sa famille accepte, et que les Landaluce aussi, même si le chef de famille a derrière la tête l'idée de se rapprocher du trône ... Eudes se sent encore plus choyé par le destin lors de son mariage avec Sandra, qui elle aussi, l'aime de tout coeur.

    Cinq ans passent. Sandra n'arrive pas à avoir d'enfants. Sa famille rumine en silence. Cette tentative pour accéder au trône était vaine. Surtout que le frère d'Eudes, lui, a déjà un héritier. Ils commencent à envisager un autre plan pour accéder au trône, abandonnant tous les espoirs qu'ils avaient misés sur Sandra. Quand la femme tombe enfin enceinte, ils s'en soucient donc peu.

    Le temps passe encore, et le garçon d'Eudes et Sandra grandit avec son cousin, au sein du palais royal. Il a dix-neuf ans lorsque la révolte des Landaluce éclate. Eudes, Sandra et leur fils se rangent aussitôt du côté d'Henrion, désormais roi.

    Ainsi, lors du triomphe de la monarchie, la question de Sandra et de son fils est un grand dilemne. Après tout, la femme, qui porte désormais le nom de Kingsland, est née Landaluce. Elle est liée aux traîtres. Mais il s'agit aussi de la belle-soeur du roi, et elle est bien plus proche de sa belle-famille qu'elle ne l'a jamais été de sa propre famille.

    Le roi finit par prendre sa décision. Il accepte de laisser à Sandra et son enfant leur titre de noblesse. Pour qui passerait-il s'il rejetait sa propre famille ?

    De nos jours.

    La vie a continué, et aujourd'hui vit Silas Kingsland, unique descendant du fils de Sandra et Eudes. Officiellement, personne ne sait qu'il descend des Landaluce, mais, officieusement, quelques uns s'en doutent.

    Silas, durant de très nombreuses années, était un membre de la famille royale éminent, même si son rang dans l'ordre de succession est beaucoup trop important pour qu'il soit un jour proche du trône.

    C'était un jouteur de très haut niveau, qui se battait toujours contre les plus grands malgré son jeune âge, il était très bon stratège ... Certains l'auraient bien imaginé chef des armées du royaume, si seulement il n'avait pas eu cette petite goutte de sang Landaluce en lui.

    A sa majorité, étonnamment, Silas disparut de la vie publique. Beaucoup de rumeurs circulèrent. Il était froissé avec la royauté, qui le rejetait pour ses origines, il avait rejoint l'Organisation ... Rien de tout cela n'était vrai.

    Un an plus tard, le jeune homme réapparut, avec l'ouverture d'un bâtiment peu commun à Ayrith. Une maison de joie. Ce fut un énorme scandale. Comment un membre de la famille royale pouvait-il s'adonner à des activités aussi scandaleuses ? 

    Silas avait frappé un grand coup, et cela porta ses fruits. Le scandale lui faisait une énorme publicité, et il devenait très compliqué de rencontrer l'une des hôtesses, ou l'un des hôtes. Les visiteurs prenaient rendez-vous longtemps à l'avance, et venaient de très loin.

    Cela permit à Silas d'étendre ses activités. Il créa d'autres maisons de joie dans chacune des capitales provinciales, et proposa de nouveaux services, comme des bâtiments pour le plaisir féminin.

    A ce jour, le sujet de Silas Kingsland reste pourtant encore source de controverse au sein des différentes familles nobles. Il se murmure que de telles activités montrent qu'il est bien celui que l'on pense, le descendant des honteux révoltés. Mais personne ne veut renier totalement Silas, car grâce à ses activités, il a accumulé une très grande richesse, qui motive les envieux et les opportunistes à graviter autour de lui.

    Métier / Activité : Proxénète

    Description physique : Silas est quelqu'un assez grand, et doté d'une musculature discrète mais développée.  Ses tenues sont en général plutôt sobres, sans aucun signe distinctif, même si bien souvent, elles se distinguent par leur qualité. Il n'y aura jamais aucun signe d'usure sur ce qu'il porte, et il ne portera jamais une matière qui n'est pas digne de sa classe sociale. A cela s'ajoute sa bonne odeur, légèrement musquée.

    Le jeune homme possède un visage fin, aux traits bien dessinés, qui semblent illustrer sa confiance en lui. De la même façon que pour sa tenue, Silas apparaîtra toujours le plus exemplaire possible. Il sera toujours bien rasé, peu cerné ... Fait étonnant, il n'a pas de cicatrice, malgré sa jeunesse combative. Cela renforce son côté presque trop parfait.

    Silas a aussi un visage captivant. Ses yeux sont d'un bleu clair dont il est difficile de se détacher s'il regarde ses interlocuteurs avec attention. Son sourire est lui aussi attirant, tout spécialement lorsqu'il laisse transparaître un brin d'arrogance.

    Enfin, les cheveux de Silas sont bruns gris. Il s'agit du seul élément de son apparence qui ne paraît pas sur-contrôlé, même s'ils sont toujours propre, car il les laisse souvent coiffés au naturel. Il a un léger tic, qui consiste à se passer très souvent la main dans les cheveux pour les emmener vers l'arrière.

    Image :

     

    Derrière l'écran:

    Pseudo: Chyropée

    Lien vers le profil Ekla: 

    Personnage qui est sur l'image: Dessin de Omupied (devianart)


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    TW - Cette fiche fait mention de rejet familial et de négligence, ainsi que, de façon indirecte, de TCA et d'anxio-dépression.

    PERSONNEL

    Dorian De Lazca
    Autre(s) prénom(s) : Louis, Alexandre. S'ils n'étaient pas écrits sur sa carte d'identité, cela ferait bien longtemps que Dorian les aurait oublié.
    Surnom(s) : Même si Dorian lui convient très bien, au gré de vos inspirations, il répondra à toute appellation.
    Âge : Né le 21 mars 1999, il a actuellement 24 ans.
    Sexe/genre : Homme cisgenre.
    Nationalité : Français, dont les origines méditerranéennes se sont perdues parmi les générations.
    Métier/occupation : Après avoir abandonné ses études, Dorian s'est saisi des opportunités qui se présentaient, jusqu'à devenir barman au Chat Noir. A l'occasion, il est également modèle photo. Nu. Mais ça, il le considère plus comme un passe temps.
    Résidence : Un appartement en duplex dans le sixième, boulevard Saint Germain, qu'il partage avec sa sœur. Lui occupe l'étage, dernier du bâtiment.
    Orientation : Pansexuel.
    Provenance avatar illustré : OC (@Chyropée)
    Avatar réel : Non
     
    Avec sa sœur, et sa sœur uniquement, Dorian est danseur de rock. Parfois même acrobatique. • Il avait fait une licence de langue, de l'espagnol, avant de tout laisser tomber en dernière année, juste quelques mois avant d'avoir passé son diplôme. • Marlboro, Camel, Dorian fume un peu de tout. Mais le plus fréquemment, c'est avec des Vogues que vous le verrez. Il s'agit des cigarettes de Marilou, qu'il a innocemment emprunté. • De son éducation de la haute, il ne reste plus grand chose. Certainement pas les innombrables marques de politesse. • Il lui arrive parfois de troquer ses créoles d'or contre des pendants. • Bon nombre des défenses qu'il avait mis en place adolescent font qu'aujourd'hui, il est très loin de mener une vie saine. • A l'occasion, pour ne pas dire régulièrement, Dorian partage un verre avec ses clients. Bien souvent, il s'agit de shots ; c'est là plus discret. • Dans la chambre de Dorian, on peut trouver quelques tirages de certaines de ses photos. Ils reposent simplement là, empilés sur l'étagère d'une bibliothèque, sans qu'il ne les regarde jamais. Et pourtant, il les garde, incapable de s'en séparer par ailleurs. Pire, il les réclame même parfois aux photographes.
     
    DESCRIPTION

    ATTRIBUTS PHYSIQUES

    Il est bien loin, le petit garçon engoncé dans sa veste en tweed et ses mocassins bien cirés. Dès qu'il en a eu l'occasion, Dorian a fait disparaître ces tenues trop parfaites de sa garde-robe. Désormais bien plus bohème, le voilà vêtu de chemises amples, de pantalons serrés à la taille haute, et, bien évidement, de ses inséparables Docs Martens cuivrées.
    Derrière cette tenue, on distingue la carrure longiligne du jeune homme. De son mètre soixante-dix-huit, il parait assez grand. Cette impression est avant tout renforcée par sa maigreur, et les quelques courbes de ses os qui peuvent se discerner sous sa peau, bien que le plus souvent masquées par une fine couche musculaire. Les portés, avec sa sœur, ça lui a fait les bras.
    De façon générale, on peut remarquer que Dorian fait attention à lui. Parfois trop. Pas toujours de la bonne manière. Il apparait toujours rasé de près, parfumé à la bergamote, aux baies roses et au poivre noir, des boucles d'oreilles pendant de ses lobes. Sa chevelure laisse toutefois paraître plus de spontanéité. Ses boucles châtains, coupées court sur les côtés et à l'arrière, volent au vent en leur sommet, où elles possèdent là une certaine longueur. La plupart du temps, elles retombent sur son regard vert, sans qu'il ne vienne les repousser. Il apprécie cette unique marque de négligence, qui trouve un écho dans sa tenue vaporeuse.
    Même lorsqu'il est de service derrière l'un des bars du Chat Noir, il permet à cette mèche de se laisser s'échapper. S'il a accepté sans trop froncer des sourcils les bretelles et le nœud papillon, il peut s'autoriser cette excentricité. Celle-ci et, bien sûr, ses immanquables boucles d'oreilles, ses créoles dorées dont la couleur rappelle celle des accessoires, mais également celle des reflets blonds parsemant sa chevelure.
    Dernière particularité propre au jeune homme, c'est l'unique tatouage ornant sa peau claire, matte au soleil. Sur son poignet droit, dans le prolongement de son petit doigt, un simple signe de ponctuation. Discret, mais si important, si significatif. L'une des premières chose qu'il a faite en arrivant à la capitale. Un moyen, enfin, de s'approprier sa vie.
    Ce fut compliqué, mais désormais, Dorian arrive à s'accepter. D'une certaine manière, il peut dire qu'à présent, il apprécie son corps tel qu'il est.

    PERSONNALITÉ

    La cigarette aux lèvres, le corps nu étalé sur un sofa, Dorian se fait mitrailler. Il enchaîne les poses, parfois pleines de suggestivité, parfois en toute sobriété. A la fois une passion et une nécessité, mettre en avant sa maigre anatomie dans les magazines semble pour lui tout aussi naturel que d'aller se coucher le soir, ou le matin aussi.
    Personne n'irait critiquer ce mode de vie, car personne, à l'exception de Marilou, n'est assez proche de lui pour le faire. Ses parents et ses deux aînés ne comptent pas. Dorian ne leur a pas adressé la parole depuis ses dix-sept ans. Il sait qu'ils sont en vie, de part sa sœur qui prend quelques rares fois la peine de leur envoyer un message, et cela lui est amplement suffisant. Il n'a pas besoin de bourgeois étriqués aux mœurs obtuses dans sa vie.
    Dorian, au contraire de ceux là, est un esprit libre. Dans ses pensées tourbillonnent des idées d'égalité, de liberté, de plaisirs, qui ne sauraient être entravées. Il va et vient, sans attache, sans retenue. Il vous le dira, il vit, simplement, sans se poser aucune question. Car c'est bien là tout ce qu'il veut. Vivre, être lui, s'émerveiller de chaque instant.
    Souvent, il se perd dans la contemplation, des gens, des mots, des paysages ; et pour cela, il délaisse parfois certains de ses besoins primaires. Il mange peu, il dort peu. Le temps qu'il gagne dans ces moments, il le passe à arpenter les rayons des bibliothèques, il le passe assis sur un rebord de fenêtre, à observer les passants qui défilent, ou encore, il le passe accompagné.
    Bien qu'il tienne ses distances avec autrui, qu'il ne s'engage jamais sur des relations dans la durée, Dorian reste un être sociable. Il a, certes, besoin de quelques moments de solitude, pour se recentrer sur lui-même, mais il ne faut pas qu'ils durent trop longtemps. Mieux vaut être seul que mal accompagné, cela ne concerne pas le jeune homme. Seul, il retombe dans ses travers, dans cette mélancolie et ces angoisses qui l'ont si longtemps habité. Au contraire, lorsqu'il est accompagné, il parle, il rit, il est envahi de milles idées folles, de projets ; il vit et en profite autant que possible. Et, qu'importe si cela s'arrête ensuite là, s'il ne redonne jamais de nouvelles ; les échanges partagés resteront longtemps gravés dans son esprit.
    Non pas qu'il ait peur de s'engager, enfin peut-être, mais c'est plutôt qu'en s'attachant à quelqu'un, que ce soit amicalement ou romantiquement, il perdrait toute sa liberté. Cela lui est inenvisageable. Même s'il s'est construit une vie stable sur Paris, il sait aussi que du jour au lendemain, il pourrait tout quitter sans aucun remord. Marilou, car c'est bien elle la seule à laquelle il tient, ne l'en empêchera pas. Leur lien dépasse toutes les distances, toutes les frontières. Peut-être même qu'elle le suivrait. Elle l'a déjà fait.
    Les deux sont comme deux aimants qui s'attirent, et plus encore. Elle est le roc qui le maintient à terre. Elle est son sang et sa chair. Elle est lui, il est elle. C'est ce qui compte le plus à ses yeux, alors même qu'il s'éparpille parfois au point de lui faire de la peine, sans même s'en rendre compte. Peut-être qu'insouciant, il l'est un peu trop.
     
    HISTOIRE

    Garçon supplémentaire, jumeau inattendu. Dorian, dès sa conception, était de trop. On le lui avait bien fait comprendre.
    De façon très discrète, presque insidieuse, certes, mais il était des choses qu'un enfant pouvait ressentir. La différence de traitement était réelle. Lui reposait dans son berceau tandis que l'on admirait sa sœur, la fille tant attendue. Deux regards seulement s'attardaient à l'occasion sur lui. Ceux de ses ainés, pleins de mépris face à cet enfant qu'ils jugeaient comme un rival de plus, un indésirable. C'était une ambiance malsaine, néfaste. Mais chez les De Lazca, les apparences comptaient plus que tout. Toutes ces choses se faisaient en secret, dans le vase clos du domicile familial. Et si un jour la porte s'ouvrait aux visiteurs, il fallait les faire disparaître sous le tapis. Dorian, puisqu'il existait, devait lui aussi se conformer à ce mode de vie. En public, il se devait d'apparaître comme l'enfant choyé qu'il n'était pas. C'était dur. Tout particulièrement parce qu'il n'était qu'un enfant. Et s'il avait été seul, nul doute qu'il aurait succombé bien plus tôt.
    Heureusement, seul, il ne l'était pas. Car il y avait bien quelqu'un, parmi cet entourage, pour qui il avait de la valeur. Sa sœur, sa moitié, celle tant idolâtrée, prit bien vite conscience de la situation. Mais à la différence des autres, pour elle, son frère représentait tout. Ensemble, ils avaient vécu huit mois supplémentaires, créateurs, constructeurs, alors qu'ils partageaient à deux l'espace confiné d'un utérus gravide. Cela comptait bien plus que toutes les attentions particulières que l'on pouvait offrir à cette petite princesse chérie. Tous deux, ils firent front. Ils se construisirent un monde à part, une fantaisie à l'opposé des attentes de leur famille. Lorsque Dorian subissait quelques brimades, Marilou le secourait en manipulant son monde. Lui l'emmenait vers d'autres contrées. Il lui faisait découvrir ses rêves, des livres, tout ce qui pouvait leur permettre d'oublier. Ils se voyaient ainsi, seuls contre le monde, protagonistes dans un univers dystopique, héros de leur propre tragédie.
    En grandissant cependant, ils comprirent que leurs fantaisies n'étaient pas qu'illusions. Que le monde, le vrai, s'étendait bien au delà de ce que leur famille tentait de leur inculquer. Ce en quoi ils croyaient était en réalité partagé par nombre de citoyens. Ils n'avaient simplement pas grandi dans le bon monde, auprès des bonnes personnes. La réalité était que les De Lazca n'était pas le commun des mortels, bien au contraire. Ou tout du moins, ils étaient loin de se considérer comme tels. Cette famille descendait d'une illustre noblesse, dont le plus grand souhait aurait été de le rester.
    Loin de cette prétendue cour guindée, les jumeaux découvrirent un monde nouveau, une ouverture d'esprit dans laquelle ils se retrouvaient. Dorian, plus particulièrement, comprit qu'il n'était pas le problème, quoique l'on veuille lui faire croire. Qu'importe les regards qu'on posait sur lui, il existait et, en cela, il était légitime. S'il lui fallait encore cacher le fond de sa pensée pour subsister, il le savait dès lors, ce n'était plus une fatalité.

    Longtemps, il essaya. Il tenta de lutter. Ce moule lui convenait bien trop peu, mais il était encore trop jeune pour s'en défaire. Même si Marilou était là, même si elle le soutenait envers et contre tout, cela ne pouvait palier aux autres manques. Il lutta, il lutta, mais les attentes étaient trop grandes. La différence avec sa vision du monde, qu'il savait vraie ailleurs, trop importante. Les défenses qu'il mettait en place n'étaient pas assez solides, ou même viables sur le long terme. Il lutta, mais ce n'était pas suffisant. Alors, lorsqu'il eut dix-sept ans, tout explosa.
    Ou plutôt implosa. Les De Lazca n'allaient pas laisser cela visible au grand jour, qu'auraient dit les voisins ? Officiellement, c'était un petit accident. Rien de bien grave, quelques jours d'hospitalisation, puis il reviendrait en pleine forme. Sauf qu'il ne revint jamais.
    Toujours sous couvert du secret de la situation, il obtint de ses parents une demande d'émancipation. C'était soit ça, soit il quittait le domicile familial sans prévenir, de façon à ce que les avis de recherche fassent le tour des médias. La deuxième option était inenvisageable, surtout si peu de temps après qu'une ambulance soit passée à leur domicile. Dorian, sans un regret, s'échappa donc, partant s'installer dans la capitale. Une nouvelle vie commençait, où tout était à reconstruire. C'était excitant.
    Durant quelques mois, ce fut assez trouble. Puisque même émancipé, ses parents lui devaient de contribuer à ses dépenses, il avait au moins de quoi se payer un toit sur la tête. Bien évidemment, ce qu'ils lui donnaient ne correspondait qu'au minimum vital. Pour quelqu'un qui avait toujours connu le luxe, les repas cuisinés et le ménage effectué par le personnel de maison, il y avait beaucoup à apprendre. Il s'y accommoda. Il était déterminé à y arriver.
    Lorsqu'une fois sa majorité atteinte, Marilou le rejoint, elle y découvrit un tout nouveau jeune homme, bien plus épanoui. Cela lui permettait, en un sens, de comprendre tout ce qui s'était cassé en lui durant la majeure partie de leur existence. Ensemble, ils se reconstruisirent une vie nouvelle. Ils étaient réunis, et libres.
    La suite du chemin ne fut toutefois pas toujours aisée pour Dorian. Ses études supérieures lui permirent de comprendre que le chemin de vie tout tracé qu'il s'imaginait devoir suivre n'était pas fait pour lui. Il en prenait conscience, c'était là encore une idée préconçue que lui avait inculqué ses parents, et à laquelle il n'échappait que maintenant. Tant d'autres chemins pouvaient s'offrir à lui. La photo, mettre en avant son corps nu devant l'objectif fut une révélation. De plus en plus, il se laissait distraire, jusqu'à finalement tout abandonner, du jour au lendemain. C'était loin d'être un drame s'il ne suivait pas la voie sacrée des études, s'il se consacrait à divers petits travaux, se laissant vivoter au gré de ses revenus, occasionnellement complétés par l'argent que Marilou héritait de leurs parents.
    Ce fut à cette époque que Dorian découvrit le Chat Noir. C'était comme une révélation supplémentaire. Il y passa du temps. Beaucoup de temps. Jusqu'à ce qu'il y prenne racine, alors qu'une petite annonce tombait à point nommé, à lui qui venait de se décider à laisser tomber son précédent emploi. C'était une occasion en or.
     
    Résumé du personnage : Barman • Modèle photo • Insouciant et idéaliste • Un sourire, un clin d'œil, et le voilà dans votre poche. Pour un temps du moins. • Echappé de la haute société, il n'en laisse rien paraître. • En dehors de son service au Chat Noir, il flâne, il lit, il danse parfois. Et surtout, il pose.
    Comment a-t-iel connu le Chat Noir ? Au départ, il s'agissait d'un projet photo. Comme à chaque fois, avant d'accepter de se montrer nu pour l'objectif, il demanda à rencontrer le photographe. Celui-ci, en réponse, l'invita tout naturellement en ces lieux si singuliers. Et là, ce fut instantané. Un coup de cœur. Qu'importe ce que sont ensuite devenues lesdites photos, le cabaret, lui est resté.
    Qu'est-ce qui lui a plu là-bas ? C'est particulier. Cette ambiance, mélange d'un certain chic, tendant à lui rappeler les milieux bourgeois de son enfance, ainsi que d'une liberté d'esprit et d'une frivolité déroutante. Oui, c'est quelque chose qui lui parle. Plus que cela, il s'y retrouve. Ce lieu, il lui arrive parfois de croire qu'il a été fait pour lui. Ainsi, lorsque vient une petite annonce, il se jette sur l'occasion. D'abord assistant au bar, il s'améliore assez rapidement dans la préparation de ses cocktails, jusqu'à tenir un poste plus stable.
     
    HORS RP
    Pseudo : Chyropée
    Pronom(s) : Elle
    Autres comptes ? Pour l'instant non. Un jour, qui sait ? (Spoiler, si Marilou débarque, ce sera moi.)
    Comment as-tu découvert le forum ? Je passais sur les top sites, et paf. Me voilà.
    Autre chose ? J'ai craqué, avant même d'avoir lu le contexte, devant l'esthétique du forum. C'est super beau !

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  •  Cole Hanson - Destin et Désillusions

     

     

    COLE HANSON. 

     
    IDENTITATEM
     

    •• NOM •• Hanson
    •• PRÉNOMS •• Cole
    •• DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• C'est dans une petite ville du sud de la France, qu'est né, le 25 mars 1991, cet être bien étrange, cette anomalie génétique qui créa de l'incompréhension chez les quelques médecins qui le virent. Avant de disparaître, dans les bras de sa mère, vers un lieu où l'on ne les jugerait pas.
    •• MÉTIER •• Chanteur de rue, Cole rêverait de plus grand. Ce n'est pourtant pas suffisant. Alors, pour pouvoir subsister, il vend son corps.
    •• GROUPE •• Satyre anonyme, créature du panthéon gréco-romain à la réputation douteuse

    •• CÉLÉBRITÉ •• Hale Appleman
    •• CRÉDIT DE L'AVATAR •• Syfy/The Magicians, @Chyropée
    LUX UMBRA DEUS
     
    •• TOUJOURS PLUS •• Etre festif, créature avide de vices, Cole en redemande. Encore. Il est fait pour cela. Si chaque nouvelle goutte d'un produit ingéré peut lui permettre de ressentir l'allégresse, les effets secondaires néfastes de ses consommations sont réduits. Pour ainsi dire, il possède une plus grande tolérance que le commun des mortels à ce qu'il ingère.
    Concrètement : -1 ou -2 de dégâts pour Cole sur les pouvoirs ou actions liés à des consommables (boissons, drogues, poisons ...).

    •• EVEIL DES SENS •• Un regard, un échange. Quelques secondes durant lesquels vous entrevoyez de multiples possibilités, et dont une seule vous reste à l'esprit. Cole, et tout ce que vous pourriez partager avec lui. Ces moments à deux, ces choses qu'il pourrait vous faire, ces sensations à découvrir : oui, Cole est votre futur, cela ne fait plus aucun doute. Et ce futur se doit d'être protégé ; à tous prix.
    Limite : la durée d'action de ce pouvoir est variable. Si à l'égard de Cole, vous ne ressentez que répulsion, l'effet sera de quelques secondes seulement. Au contraire, si le satyre éveille en vous des désirs inavoués, son pouvoir ne fera que les sublimer, et ce pour un temps bien plus long.

    •• EUPHORIE •• Une foule en délire, une fête démesurée, où les corps se meuvent et se mélangent à l'unisson. Rien n'a plus d'importance, si ce n'est cette transe commune, cette sensation d'intense plaisir, que vous tous, ensemble, partagez. Il s'agit là de l'œuvre de Cole, qui, d'un claquement de main, il vous entraîne dans une confusion intense. Votre esprit perd le sens de ce qu'il faisait auparavant, pour ne retenir qu'une chose : les sensations enivrantes qui vous parcourent, et ceux avec qui vous les partagez.
    Concrètement : Pendant un tour, les attaques de toutes les joueurs présents seront soumises à un deuxième dé : en cas de résultat pair, un ennemi du lanceur sera touché, et en cas de résultat impair, la victime sera un allié.
    Limite : Pris lui aussi dans cette ivresse décadente, Cole en ressent alors les effets secondaires une fois le tour terminé. Tel un lendemain de soirée trop arrosée, sa tête le lance et une sensation de nausée le submerge. -1PV
    HORS JEU
     
    Sur le net, mon pseudo est CHYROPÉE mais vous pouvez aussi m'appeler CHYROPÉE. Demander l'âge n'est pas très poli alors, ce que je peux vous dire, c'est que J'AI UN ÂGE. Ça fait déjà beaucoup d'infos persos, alors nous allons arrêter là bande de curieux ! Parlons peu mais parlons bien voulez-vous. J'ai connu le forum via PRD. Ce qui m'a tout de suite emballé, c'est LA MYTHOLOGIE ! ET LA POSSIBILITÉ DE REJOUER COLE, UN DE MES ANCIENS PERSONNAGES, QUI S'ADAPTE TRÈS BIEN AU FORUM. En revanche, si j'avais une suggestion à faire ce serait RIEN, JE CROIS. Au niveau de ma présence sur le forum, si 7/7 signifie que je passe tous les jours, je dirai que vous me verrez trainer par ici ENTRE 2/7 ET 4/7, ENVIRON. Bien évidemment en cas d'absence ou de ralentissement, je m'engage à le signaler ! Pour finir, je conclurai cette fiche en vous disant HELLO !
    RECENSEMENT
     
    •• RÉSERVATION D'AVATAR ••
    Code:SÉLECTIONNER
    Hale Appleman <ac>••</ac> <a href="/u63" target="_blank">Cole Hanson</a>

    •• RECENSEMENT GROUPE  ••

    CREATURE
    Code:SÉLECTIONNER
    Panthéon gréco-romain <ac>••</ac> Satyre <ac>••</ac> <a href="/u63" target="_blank">Cole Hanson</a> <ac>••</ac> <a href="/t618-cole-hanson-destin-et-desillusions" target="_blank"><i>Voir la fiche</i></a>


    •• RECENSER SON MÉTIER ••
    Paris •• Là où le vent le mène
    Code:SÉLECTIONNER
    Chanteur de rue, travailleur du sexe <ac>••</ac> <a href="/u63" target="_blank">Cole Hanson</a>

     •• TW : LA SUITE DE CETTE FICHE TRAITE DE TOXICOMANIE ET, DANS UNE MOINDRE MESURE, D'ANXIÉTÉ ET DE PROSTITUTION. ••

    LET ME SING YOU INTO ETERNITY.

     
    •• PAS À SA PLACE.  ••
    Ce monde, étrange. Ce fonctionnement, si différent de lui. Dès son plus jeune âge, Cole n'avait pas su entrer dans les cases, les normes et les standards.
    Au départ, il fut tenu à l'écart du monde par une mère protectrice, mais dont la vie instable et les pratiques déviantes ne lui permettaient pas d'élever un enfant dans de bonnes conditions. Jusqu'au jour où les jambes du petit garçon ne furent plus un obstacle à son ouverture vers le monde. Par une étrange magie, une impressionnante démonstration de concentration, il parvenait, pour quelques heures, à camoufler sa difformité aux yeux des autres.
    C'était toutefois déjà trop tard. Les années manquées se faisaient ressentir dans l'esprit de Cole. Il savait ce qu'il cachait, et les questions n'en étaient alors que plus dures à vivre. Son arrivée tardive, le retard qu'il avait accumulé et ses justifications floues, tout cela tournait dans son esprit, sans cesse. Finalement, n'était-il pas plus simple de mettre de la distance avec ses pairs ?

    •• UNE PETITE GOUTTE DE PLUS.  ••
    Et lorsque le besoin de relations sociales finit par reprendre le dessus dans le cœur du jeune adolescent, il trouva une solution miracle. Un moyen d'oublier sa différence et son inadéquation. Une cigarette, partagée à la sortie de son établissement scolaire avec quelques élèves plus âgés. Puis, tout juste un an plus tard, une herbe verte soupoudrée sur le tabac, et une bouteille faussement étiquetée pour accompagner cela. A chaque nouveau produit, Cole se sentait pousser des ailes. Il lui en fallait plus.
    Afin de découvrir les plaisirs du monde, le jeune homme s'approcha de cercles de plus en plus audacieux. S'invitant dans de multiples soirées, il toucha à tout. Il lui fallait partir plus loin. Grâce à cette petite poudre blanche, c'était chose faite. Et des piqures, pour accompagner la redescente. Ils se faisaient plus que rares, les moments où Cole était sobre.

    •• COMMENT SE PRIVER ?  ••
    Bien évidemment, toutes ces consommations avaient un prix. Loin de vivre dans l'opulence, la situation financière de Cole était souvent plus que limitée. Il lui fallait un travail, afin de compenser chacune de ces dépenses illicites. Il se tourna vers ce qu'il connaissait déjà, un autre des plaisirs qu'il avait rencontré durant ses jeunes années, celui de la chair. Si Cole avait déjà pu, auparavant, prendre part à divers types de relations, il ne s'était jamais approché des relations tarifées. Et pourtant ; ce fut là un marché bien florissant.
    Cole y trouvait une impression de contrôle. Il se faisait désirer, se faisait aimer et en ressortait comblé. Emotionnellement et financièrement. Enfin, il arrivait à totalement nier ses démons. Il en oubliait ses jambes anormales, dissimulées derrière ce sort de métamorphose. Il était un homme, simplement, qui vivait fougueusement chaque instant.

    •• TOUCHER LE FOND.  ••
    La situation n'était cependant pas viable sur le long terme. L'usage répété des drogues se faisait sentir sur le corps de Cole. Au delà des bleus dans ses coudes et des cernes permanents sous ses yeux, il sentait que, progressivement, il s'enfonçait. Les effets n'étaient plus les mêmes. Moins forts. Moins anesthésiants. Il tremblait, il s'inquiétait pour des banalités. Parfois, il perdait le contrôle. Ses jambes, ses horribles jambes, réapparaissaient, et il sentait le désespoir l'envahir. Il pleurait, submergé par la peur, la colère et la tristesse. Il ne pouvait rester ainsi. Il lui en fallait plus. Et cela l'emmenait, petit à petit, dans un cercle descendant, sans fin, dont il semblait incapable de se sortir.
    Les clients, ressentant probablement la détresse psychique de l'homme, se faisaient de plus en plus rares. Ils l'évitaient. Et en conséquence, Cole peinait à survivre. Il ne pouvait plus se loger, et peinait à se nourrir. Il compensait en reprenant une dose. Comme si cela compensait quoi que ce soit. Toutes les défenses que Cole avaient mises en place s'effondraient.

    •• UNE ONCE D'ESPOIR.  ••
    Jusqu'à ce qu'une main tendue vienne offrir à Cole de nouvelles opportunités. Un emploi, un cadre de travail plus stable. Une possibilité de se soigner. Il était grand temps qu'il se reprenne.
    Ce ne fut pas aisé. Mais Cole avait retrouvé une certaine forme d'entrain. Une envie de vivre, de ne plus se laisser sombrer. De cette manière, après quelques semaines d'hospitalisation en service d'addictologie, Cole pu officiellement rejoindre l'entreprise qui lui avait, pour ainsi dire, sauvé la vie.
    Un nouvel homme se révélait. La guitare qu'on lui avait offert à la main, il alla parcourir les rues des villes alentours, chantant et se mettant en spectacle pour le plus grand bonheur des passants. Les quatre accords qu'il connaissait lui permettaient de poser sa voix, alors que son exubérance reprenait le dessus sur la mélancolie de ces dernières années. Cole se jouait des spectateurs, leur lançait quelques regards séducteurs, et bien souvent, se retrouvait à les emmener dans son lit en échange de quelques pièces. Ou parfois, dans le lit de ses collègues.
    Car Cole n'était plus seul. Dans cette entreprise inhabituelle, il se trouvait des semblables, des êtres avec qui il pouvait partager quelques unes des épreuves qu'il avait traversé. Et son suivi régulier lui permettait de ne pas retomber dans ses travers, malgré toutes les tentations qui pouvaient exister dans un tel environnement.
    Toutefois, ce nouvel homme n'était pas encore guéri de tous les stigmates de son passé. Car il restait un secret au fond de lui, duquel il ne pouvait pas parler. Ni à ses collègues, ni à l'équipe médicale qui le suivait. Sa difformité, cette anomalie qu'il tentait d'oublier depuis sa naissance, restait pour lui un tabou. Jusqu'à ce qu'un beau jour, celle-ci lui revienne au devant des yeux, alors que des grands titres faisaient les actualités du monde entier.
    ACTUALITÉS
     
    La Grande Révélation. Toutes ces histoires de Déités s'imposaient aux yeux du grand public. Partout, on ne parlait plus que de ça. Ainsi, celui-ci était un dieu, cet autre là également. Et là, une créature !
    Cole ne put dès lors plus se voiler la face. Ces jambes, ces pouvoirs, et cette fêlure dans son cœur au moment où décéda celui qui s'était révélé être Zeus. Oui, Cole se dut de l'admettre. Il était une créature. Il était un satyre. Et cette révélation, plus que tout, l'affecta.

    Ses angoisses d'hier revenaient le hanter. Si, un jour, quelqu'un s'en rendait compte ? Si, malgré le sort qui lui permettait d'avoir une apparence humaine, un de ses clients caressait sa jambe, son affreuse jambe, et sentait sa difformité ?
    Sans cesse, il avait l'impression que les gens le regardaient, qu'ils ne voyaient que sa différence. Et quel poids que leurs regards. Car Cole le savait, qui disait satyre, disait pervers, disait violeur, disait monstre. Non, ce n'était pas lui. Il n'était pas ainsi, et ne le serait jamais.
    Et pourtant ; avec un tel métier et de telles consommations, beaucoup le considéraient déjà comme un être libidineux et dépravé. Comment vivre ainsi ? Comment affronter tous ses choix de vie, qui finalement, l'avaient conduit exactement là où il en était ? Cole ne pouvait que se contempler avec horreur et dégoût, alors qu'il remettait toute sa vie en question.

    S'en était trop pour lui. Une nouvelle fois, il ressentit ce besoin de tout oublier. Alors il fit ce qu'il savait de mieux faire. Il prit les premiers cachets qu'il arriva à trouver, et s'en empara rapidement. Ce n'était pas suffisant. Il lui fallait sa poudre blanche. Et les petits carrés qu'il glissait sous sa langue.
    Il savait encore où étaient ses fournisseurs. Cela ne faisait pas si longtemps qu'il avait arrêté. Il les contacta, et reprit alors une nouvelle dose. Mais ce n'était toujours pas suffisant. Il lui en fallait plus. Encore. Toujours.
    Quelques jours passèrent et l'accumulation des substances que l'homme ne cessait de consommer fit finalement son effet. Cole tituba, trembla, vomit. Ses jambes réapparurent, alors qu'il tentait vainement de faire quelques pas supplémentaires. Sa respiration se fit hagarde. Puis il tomba, inconscient.

    Lorsqu'il se réveilla, il comprit qu'il avait eu beaucoup de chance. Ses collègues étaient habitués aux overdoses. Surtout, bien plus important, ils savaient ce qu'étaient les créatures. Nombre d'entre eux en étaient également. Pas de la même espèce, pas du même panthéon, mais ils en savaient suffisamment pour ne pas être horrifiés devant les jambes de bouc de Cole.
    Et ils savaient également à qui en référer.

    Elle vint voir l'homme, toujours convalescent, et discuta longuement avec lui. Elle l'écouta, l'entendit et sembla comprendre ce dégout qu'il avait de lui-même. Elle reçut ses émotions et l'aida à faire le tri parmi celles-ci. Car l'une d'entre elles était primordiale, et se devait de prédominer sur les autres. La colère.
    Oui, Cole était en colère. Il s'en voulait, il en voulait au monde entier, et surtout, il en voulait à ceux qui avaient fait de lui ce qu'il était. Ces êtres qui avaient créé cette espèce, les satyres, et qui l'avaient laissée s'enfoncer dans une réputation si décadente.

    Cette colère était légitime. Cette colère était justifiée. Elle la comprit. Et petit à petit, elle aida Cole à réaliser qu'il ne pouvait plus la garder pour lui. Il ne pouvait pas laisser le panthéon gréco-romain agir en tout impunité. Il fallait qu'ils comprennent que ce qu'ils avaient créé causait du tord à de nombreuses personnes. Des créatures telles Cole, qui souffraient depuis des années de leur condition.
    Assurément, Cole se devait d'agir à l'encontre de ses créateurs. Cela ne servait à rien de se perdre et de se détruire tel qu'il le faisait, il n'arriverait à rien. Qu'il vive sa vie, qu'il laisse toutes ses inquiétudes de côté, car il n'était pas seul. Et un jour viendrait, où il pourrait s'approcher de son panthéon. Et avec modération, avec subtilité, il leur ferait comprendre.

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    2 commentaires
  • Prénom Nom : Artemisia Theresa Y'Shennria

    Genre : Indéterminé

    Affinité élémentaire : Eau

    Source de l'image : Artemisia - OC by Chyropée

     

    CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET APPARENCE :

    Age : 29 ans

    Taille : 197 cm

    Description libre de l'apparence du personnage : Une grâce quasi-féline. Il s'agit de l'une des premières choses qui viendrait à l'esprit de quiconque croise Artemisia. Elle a le physique long et élancé d'une elfe, qu'elle meut avec agilité, telle la panthère qu'elle était autrefois. Elle peut surprendre par sa discrétion, marchant silencieusement, sans jamais vraiment poser ses talons sur le sol. Cette délicatesse dans la démarche est d'autant plus renforcée depuis que la sans-cœur a délaissé ses habits de cour. Artemisia leurs préfère la mode de Mystveil, qu'elle juge bien plus commode. Une chemise ample, une veste brodée et des bas resserrés, le tout en restant très soignée. La sans-cœur n'oublie pas qu'elle doit faire illusion, continuer à se faire passer pour la noble qu'elle est supposée être.
    Heureusement, sa nature ne transparaît que très peu dans son apparence générale. Deux taches brunes, qu'elle fait passer pour des tatouages, ornent le haut de sa joue droite. Elle possède également des canines plus aiguisées que la normale, ainsi que des pupilles amincies. En dehors de cela, elle ressemble en tout point à l'elfe dont elle a pris la place. Elle en a les traits sévères, la peau violacée et la chevelure brune, aux ondulations difficilement domptables. En plus de ces  traits communs avec l'elfe, la sans-cœur possède un visage peu expressif. Cela lui donne un air hautain, que l'on associe facilement à ses origines nobles. A l'occasion, lorsque les circonstances s'y prêtent, il lui arrive de se forcer à sourire. Ce n'est jamais vraiment honnête. Ses yeux gris ne pétilleront jamais d'une joie sincère, ni ne se plisseront sous l'effet de la tristesse. Malgré tout ce qu'elle peut faire pour tenter de le masquer, Artemisia paraît froide. Au fond, c'est ainsi qu'elle est.
    Elle contraste cette froideur avec diverses coquetteries, des ornements trahissant son rang social. Ainsi, ses cheveux sont souvent maintenus vers l'arrière par quelques broches délicates. Cela dévoile ses oreilles pointues caractéristiques, légèrement recourbées en leur sommet vers l'arrière. Là encore, Artemisia aime parer ses pavillons de bijoux finement sculptés. Cela ne fait jamais longtemps diversion, mais, de cette manière, elle arrive à détourner l'attention de ses interlocuteurs, en remettant en place une mèche de cheveux ou en jouant délicatement avec un pendant. La demoiselle tente d'être maniérée, comme pouvait l'être l'ancienne Artemisia. Cela manque parfois de spontanéité. Toutefois, à force de s'imposer cette gestuelle, celle-ci commence à s'imprégner dans les habitudes de la sans-cœur.

     

    PERSONNALITE

    Citation ou description du personnage en une phrase : They'll shame you, blame you, pretend to even hate you

    Ouverture d'esprit : Beaucoup

    Conscienciosité : Plutôt non

    Extraversion : Plutôt oui

    Agréabilité : Très peu

    Névrosisme : Plutôt non

    Péché capital : Envie

    Alignement éthique : Chaotique

    Alignement moral : Neutre

    Adjectifs décrivant le personnage : Déterminée Méfiante Insensible Menteuse Réaliste

    Description libre de la personnalité : Dans la vie, Artemisia n'a qu'un but. Trouver un cœur, son cœur. S'en créer un, s'il le faut, et enfin pouvoir ressentir des émotions. Tous ses choix, toutes ses actions sont ainsi motivés. Elle a pu découvrir l'humanité, certes, mais ce n'est pas suffisant. Elle en veut plus.
    Pour cela, elle est prête à tout. Se battre, voler, tuer, se vendre. Elle a cependant bien compris que cela ne sera pas si simple. Dans ce monde, il faut qu'elle agisse avec modération et discrétion. L'unique solution qu'elle ait trouvé, pour le moment, consiste à parcourir les différents ouvrages qui pourraient exister sur l'Autre-Côté et les nihilims. Puisqu'il s'agit de son monde et de son espèce d'origine, Artemisia espère y comprendre ce qui lui est arrivé et comment combler le vide en elle. Mais ces recherches ne sont pas des plus efficaces. La sans-cœur tâtonne. Elle aimerait en savoir plus, plus vite, mais elle ne sait pas exactement où chercher. Il serait bien plus simple de demander de l'aide aux habitants de ce monde. Toutefois, grâce à ses premières lectures, elle a au moins compris une chose. Ce n'est pas une bonne idée. Les autres humanoïdes n'ont pas vraiment une bonne opinion des êtres comme elle. Ses recherches, si elle les partageait, pourraient se retourner contre elle. Artemisia préfère donc s'en tenir à sa ligne de conduite, quelque soit le temps que cela lui prend.
    En parallèle, elle continue à se faire passer pour l'elfe dont elle a pris l'apparence. Là encore, cela lui permet de se protéger. Personne n'oserait demander à une elfe telle qu'Artemisia Y'Shennria de rendre des comptes sur qui elle est, ou pourquoi elle mène de telles recherches. En se faisant passer pour celle-ci, la sans-cœur peut également financer sa vie. De nombreuses portes s'ouvrent à elle lorsqu'elle sort sa bourse remplie par les soins de ses "parents". Elle jouit alors d'un confort de vie non négligeable, bien que la situation puisse parfois s'avérer compliquée, du fait des oppositions entre l'elfe et elle. L'Artemisia originelle était une vraie peste. Arrogante et dédaigneuse, elle attendait des autres qu'ils se plient devant elle et lui offrent tout sur un plateau doré. Et surtout, elle était une grande calculatrice.
    La sans-cœur, au contraire, est un être bien différent. Si elle reste distante avec les autres humanoïdes, ce n'est pas parce qu'elle se juge supérieure à eux, non. Elle est distante du fait de la méfiance qu'ils lui inspirent, mais également du fait d'une certaine incompréhension vis-à-vis de leurs sentiments : tant d'émotions passent sur leur visage à chaque instant, des émotions qu'Artemisia peine à comprendre, elle qui ne les ressent pas. Au delà du manque et de l'envie que cela crée en elle, cette absence d'émotions représente un grand frein aux échanges sociaux, qu'il lui est parfois compliqué de surmonter.
    Au contraire de l'elfe dont elle a pris l'apparence, Artemisia est également une personne simple. Auparavant, sa vie consistait à courir, planter ses crocs, et patienter jusqu'à son prochain repas. Désormais, elle possède une plus grande liberté d'action. Le fait de devenir une sans-cœur lui a offert mille-et-une possibilités. Mais elle ne peut en profiter, cantonnée dans son rôle de noble rigide, devant pavaner pour se faire désirer.
    Il lui arrive, parfois, et même de plus en plus souvent, depuis qu'elle est arrivée à Mystveil, de se détacher de toute cette superficialité. Artemisia se dit que loin du cadre strict de la cour, elle peut se permettre quelques excentricités. Alors, entre deux lectures, elle sort, elle se mêle aux différents cercles sociaux. L'alcool et le tabac aidant, elle arrive à oublier qu'elle n'est pas comme eux. Elle ne se soucie plus du vide en elle, et de son envie d'en ressentir plus. Elle vit, tout simplement. Même si cela l'emmène parfois jusqu'au bord du précipice, prête à se trahir.

    HISTOIRE ET ORIGINES

    Métier/Occupation : Lectrice d'anciens textes, subsistant grâce à son héritage de noble

    Faction actuelle : Ordre Elyséen

    Histoire libre :

    Une enfance idyllique
    C'est dans les plus hauts cercles de la société elfique, au sein du palais royal, qu'a grandi la jeune Artemisia. Une petite elfe pleine de potentiel, prête à suivre ses parents dans la voie de la noblesse.
    Dès son plus jeune âge, Artemisia prit conscience de sa valeur. Elle était une Y'Shennria, les elfes du commun se poussaient pour la laisser passer. On l'admirait, elle qui, fait rare, était née proche de la couronne. Et elle s'en délectait.
    En grandissant, rien ne changea pour la jeune elfe. Enfermée dans un cercle social des plus élitistes, elle resta imbue d'elle-même et dédaigneuse de tous ceux qui y étaient étrangers. Plus que cela, elle commença à développer des ambitions de plus en plus élevées. Oui, elle était une Y'Shennria. Et cela devait lui permettre d'atteindre les plus hautes strates de la société, de devenir l'élite parmi les élites. De gagner le pouvoir. Être juste une noble, ce n'était plus suffisant.

    Jusqu'au jour où
    Son chemin pour gravir les échelons se faisant, il fut bientôt confié par la couronne à Artemisia une tâche à accomplir. A elle, seule. Non pas à ses parents. Une petite balade en forêt, une promenade de santé assurément. Une sortie, en dehors du périmètre bien défini d'Yggdrasil, afin d'aller superviser quelques travaux dans un hameau voisin. Ce n'était pas la mission reluisante que la jeune femme aurait souhaité. Mais c'était un début. Bientôt, elle obtiendrait la reconnaissance qu'elle méritait.
    Tout ne se passa cependant pas comme prévu. Le trajet, pourtant court, fut interrompu. Une étrange illusion venait de lui barrer brusquement le chemin. Une fissure rayait le paysage, un trait noir qui tranchait la paisibilité de la forêt. Artemisia tendit sa main. Elle frôla la distorsion, et tout se troubla autour d'elle. Non, elle ne devait pas s'arrêter là. Elle avait une mission.
    Le froid submergea soudain la jeune femme. Le froid, mais aussi l'obscurité et le vide. Tous les arbres de la forêt avaient disparu autour d'elle. Ne restaient plus que des massifs rocailleux et crochus. Artemisia cligna des yeux. Une fois, deux fois. Non, rien ne changeait. Une larme coula sur son visage, sans qu'elle en comprenne l'origine. Comme un poids, dont elle n'avait jamais eu conscience, qui semblait soudainement peser sur ses épaules.
    Elle ressentait tout, la tristesse, la colère, la peur. Et surtout, elle se sentait vide. Lasse de toute chose. Incapable de faire ne serait-ce qu'un pas de plus.

    Un être bien plus sombre
    Depuis combien de temps était-iel là ? Iel n'aurait su le dire. Iel avait couru le long des plaines et des creux qui l'entouraient, à la recherche de quelque chose. Une envie dévorante, une faim grondait sans cesse dans ses entrailles. J'en veux plus. Iel pouvait parfois se satisfaire quelques instants. Des sensations, faisant échos aux siennes, l'appelaient. Des proies. Iel se jetait elles, qui ne pouvaient avoir aucun espoir. C'était un.e prédateurice. Un être tapi dans l'obscurité, qui ne vivait que pour les moments où iel plantait ses crocs dans le corps des étrangers perdus dans son monde.
    Mais ce n'était pas assez. Ce n'était jamais assez. Les étrangers finissaient par s'effondrer, vides de toutes saveurs. La créature savait qu'il fallait qu'iel quitte son monde, et qu'iel s'aventure par delà les vortex. Il lui fallait seulement une occasion. Que ses maîtres en donnent l'ordre, pour qu'iel puisse enfin profiter en permanence de la chasse. Et en attendant, iel continuerait à se sustenter de ces étrangers et de leurs sensations.
    Comme à cet instant là. Elles étaient là, ces sensations caractéristiques. Elles l'appelaient. Un étranger venait de pénétrer son monde. Ce serait son festin. Ses six pattes se mirent en mouvement. Ce serait pour ellui. Ce serait à ellui. Iel en avait besoin. Iel ouvrit grand sa gueule et, enfin, planta ses longs crocs dans l'épaule de l'étranger. Quel plaisir.

    Une rencontre
    Au départ, ce fut parfait. Ce partage de sensations, cette impression de satisfaire quelques instants son envie dévorante. Pourtant, ce n'était pas comme d'habitude. La créature sentait bien que sa victime s'effondrait sous ellui, comme toutes les autres avant elles, mais quelque chose changeait. Ellui. Ses crocs, ses pattes, ses tentacules. Iel les sentait se rétracter dans son corps. Ses formes changeaient, s'adaptaient. Et surtout, venait avec cela quelque chose d'inattendu. De la douleur, lui indiqua son esprit. Un cri puissant s'échappa de sa gueule. De sa bouche. Iel n'était plus une bête. C'était ... une elfe. Iel baissa les yeux, contemplant ses jambes fragiles, puis s'effondra. Son sens de l'équilibre n'était plus le même.
    De nombreuses pensées assaillirent à cet instant son esprit. Des images d'une jeune femme fière, parcourant des couloirs dorés. C'était, comprit-iel rapidement, les souvenirs de sa victime. Ceux-ci, se mêlant à sa propre mémoire, lui permirent de donner un sens à tout ce qu'iel avait pu chercher jusqu'à présent. C'était cela, des émotions. Des émotions puissantes, qui comblaient le manque qu'iel ressentait. Enfin, iel avait réussi à les trouver. Chez cette elfe, l'envie était telle … Elle était avide. Elle voulait faire ses preuves. Elle voulait être admirée et révérée. Elle voulait la puissance. Le pouvoir. La couronne, et le trône d'Yggdrasil. Oui, ces désirs semblaient enfin combler la faim de la créature.
    Pourtant, quelques secondes suffirent pour qu'iel comprenne que ce n'était pas suffisant. Certes, la faim s'était tue. Il n'y avait plus ce sentiment dévorant qui lui tordait le ventre. Mais il restait toujours un vide en ellui. Quelque chose d'incomplet. Les images de la vie passée de l'elfe virent faire écho aux pensées de l'être nouvellement créé. Des rires, des cris et des sourires. Quelques secondes avant qu'iel ne s'attaque à elle, des larmes et de la peur. C'était des sentiments, encore, des émotions, qu'iel ne pouvait ressentir. Iel tenta de soulever le coin de ses lèvres, comme le faisait la jeune elfe, en vain. Physiquement, bien sûr, il se passait quelque chose. Mais au fond d'ellui, le vide n'était que plus grand. Iel ne ressentait pas d'émotions.
    Etait-ce monde, son monde, qui l'empêchait ainsi de ressentir les choses ? Après tout, iel revoyait les larmes de l'elfe lorsqu'elle avait passé le vortex. Son monde produisait cela chez les étrangers. Ellui, qui avait toujours vécu ici, n'était peut-être pas affecté par cet environnement familier. Cela lui semblait plausible. Peut-être qu'il était enfin temps de s'aventurer dans un autre monde, où enfin, des sentiments s'offriraient à ellui. Oui, c'était le mieux à faire.
    Iel prit appui sur ses jambes, et réussi maladroitement à se relever. Iel fit quelques pas titubants, pour enfin parvenir à se familiariser à son nouveau corps. Puis quelques autres. Iel tourna la tête autour d'ellui, observant le monde qu'iel avait toujours connu. Cette fois, c'était la dernière. Iel regarda avec confiance le vortex par lequel l'elfe était passée, encore ouvert derrière son corps inanimé et brumeux. Et iel s'avança.

    Un nouveau monde
    Iel cligna des yeux. Les lumières verdies par le feuillage virent lui éclairer le visage. Une douce chaleur lui caressa la peau. Alors le voilà, cet autre monde, qu'iel convoitait depuis tant d'années ? C'était ... différent. Pourtant, iel n'en profitait pas vraiment. Le vide était toujours en ellui. Iel passa la main sur sa gorge dégagée, cherchant ce vide, jusqu'à ce qu'une voix l'interrompe. "Mademoiselle Y'Shennria ! Que vous est-il arrivé ? Nous étions tellement inquiet ! Et ... pourquoi êtes vous aussi peu couverte ?" L'être resta silencieux.se, dans l'incompréhension de ces paroles. Les mots, étrangement, lui paraissaient clairs, alors même qu'iel n'en avait jamais entendus. Mais le sens, par contre, lui faisait défaut. L'étranger qui avait parlé, un elfe également, s'approcha d'ellui, afin de déposer une grande pièce de tissu sur ses épaules. Il se confondait en excuses.
    L'être regarda son nouveau corps, à présent couvert. Ce qui lui permit, enfin, de faire sens aux paroles de l'étranger. Il lae prenait pour sa victime. Pour l'elfe, la dénommée mademoiselle Y'Shennria. Artemisia Theresa Y'Shennria.
    Pendant quelques secondes, l'être resta muet.te, malgré les questions qui surgissaient autour d'ellui. Il lui manquait encore des éléments pour comprendre et répondre. Qui était-iel ? Pourquoi lae prenaient-ils pour l'elfe ? Et surtout, quelle était la cause de ce vide en ellui et comment le combler ? Iel avait besoin de réponses. Iel regarda les trois personnes qui l'entouraient. Trois elfes, qui n'avaient pas l'air de mieux comprendre la situation qu'ellui. Cependant, ils paraissaient prêts à l'aider. Ou plutôt, à aider l'elfe qu'ils croyaient qu'iel était. Peut-être était-ce là le plus simple à faire pour l'instant. Devenir l'elfe. Devenir Artemisia Theresa Y'Shennria.

    Un futur à construire
    La situation fut passée sous silence. Jamais plu on n'évoqua cette faille dans la forêt, qui s'estompa quelques minutes après le retour d'Artemisia. Personne n'évoqua non plus la disparition de l'elfe durant près de cinquante minutes. Elle retourna dans sa famille. Comme si de rien était. Comme si elle était toujours la même.
    Pendant quelques temps, elle fit illusion. Aux moments opportuns, des souvenirs de la vie de la véritable Artemisia lui revenaient en mémoire, lui permettant de se fondre dans la noblesse elfique. Il y avait pourtant quelques différences. Des réactions inattendues, des moments d'absences, et des requêtes des plus étranges. Tout d'abord, ce fut celle de consulter les archives elfiques. Puis, lorsque ce ne fut plus suffisant, Artemisia demanda à aller à Mystveil. On la regarda avec mépris. Quelle noble pouvait ainsi quitter Yggdrasil ? Cependant, sa demande fut acceptée. Si elle osait faire une telle requête, c'était qu'elle n'avait certainement pas l'étoffe pour rester à la cour.
    Dans le fond, Artemisia s'en moquait. Contrairement à sa prédécesseur, son but n'était pas de faire partie de cette élite aux mœurs étriquées. Ce qu'elle voulait, c'était retrouver des sentiments. Elle voulait vivre. Vivre pleinement. Et pour cela, il lui semblait que les écrits de l'archimage Avasim était sa meilleur piste. Lui seul semblait avoir décrit le monde originel d'Artemisia ainsi que son espèce.
    Aussi, elle savait qu'il lui était dangereux de rester auprès de sa "famille". Plus le temps passait, et plus elle se familiarisait à son nouveau corps, à cette nouvelle vie. Et son naturel reprenait le dessus par delà les convenances stupides de la cour. Ses propres souvenirs, surtout, remplaçaient progressivement ceux de l'Artemisia originelle, et menaçaient, à chaque seconde, de la trahir.

    Influence/notoriété : Si Artemisia, lorsqu'elle était plus jeune, avait pu prendre une certaine place dans les cercles influents d'Yggdrasil, ce n'est plus le cas à présent. Dès le moment où elle a fait la demande d'aller à Mystveil, il est devenu évident qu'elle n'est finalement qu'une sous-noble. En somme, certainement pas une elfe à qui il faut songer ou même attribuer de l'importance.


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  • Nom : Nalsu

    Prénom : Grace

    Âge : 17 ans

    Sexe : fille

    Race : Succube

    Caractère : timide, introvertie, gentille, manipulatrice, intelligente ...

    Histoire : Grace est l'une des rares succubes a ne pas avoir de pulsions sexuelles, ce qui fait qu'elle a été rejetée des siens. Elle s'est réfugiée à l'académie avec pour seul espoir d'être enfin accepté. On lui a donné une croix qu'elle met dans ses cheveux pour garder une forme humaine.

    Arme(s) : arcRésultat de recherche d'images pour "arc elfique", une athamée Résultat de recherche d'images pour "athamée"

    Pouvoir(s) : peut disparaître, voler, et maîtrise les catastrophes naturelles (du simple orage au cataclysme)

    Image : fille

    Image transformé : 


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  • Prénom : djalyes

    Age : 17 ans

    Collège/Lycée

    Sexe : fille

    Manga : aucun

    Espèce : sorcière

    Image humaine :  djalyes - académie sekai

    Image transformé : 

    Caractère : sadique, déterminée, agressive

    Histoire : préfère ne pas en parler ...

    Classe : terminale

    Chambre : 

    Objet fétiche : un fouet qu'elle a autour du poignet 


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  • Prénom : Lacie

    Age : 15 ans

    Caractère : A l'origine gentille et douce, sa dure histoire a finie par la rendre folle. Elle n'hésite pas à faire souffrir ou même tuer pour arriver à ses fins. Mais au fond d'elle, elle voudrait juste être une autre personne ... n'importe qui d'autre.

    Arme : ce qui lui tombe sous la main et un couteau

    Pouvoir : la sobrancie (maîtrise de la douleur, du sang, et parfois, de la mort)

    Race : hybride (mi-humaine, mi- on ne sait pas trop quoi)

    Image :

    Image transformée :


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  • Vôtre icône :

     

    Source inconnue (probablement une oeuvre originale d'Aちき)

     

    Nom/Prénom : Lloyl Hécate
    Age :  20 ans.
    Genre : Femme
    Rôle : Solitaire
    Espèce : Humaine

    Caractère : Hécate est une jeune fille détachée de tout. Elle ne parle que très peu, passe beaucoup de temps à rêvasser, et surtout ne tisse aucun lien. Autant qu'elle pourra, elle vous maintiendra éloigné de son cœur. Après tout, sa plus grande peur est de vous aimer sans que vous l'aimiez en retour ; voilà donc sa solution.

    Pourtant, si vous réussissez à lui prouver que vous ne la laisserez pas tomber, Hécate peut s'ouvrir doucement. Elle deviendra alors plus loquace. Et plus collante aussi. Pas question pour elle de vous perdre. D'ailleurs, si vous l'abandonnez après cela, qui sait de quoi elle sera capable ... Dans sa tête, vous deviendrez similaires aux seules personnes pour qui elle éprouve une once de sentiments. Ses parents. Ses parents détestés, qui ne l'ont jamais aimée.

    Karma : neutre

     

    Histoire : Hécate. Une référence au nom de la déesse Grecque de la Lune et de la Mort. Il faut dire que les parents de la jeune femme étaient passionnés. Aujourd'hui, elle dirait même plutôt drogués. Incapables de séparer de cette superbe période qu'était la Grèce Antique. Au détriment, bien sûr, de leur chère petite Hécate.

    Bien entendu, ils s'occupaient quand même d'elle. Hécate pouvait avoir tout ce qu'elle désirait. Sauf une chose. L'amour parental. C'était comme si, dans leur yeux, elle n'était qu'une contrainte. Pourquoi pleurait-elle, alors qu'elle pouvait profiter de la vue sur ce magnifique temple à la gloire d'Athéna ? Pourquoi était-elle aussi bruyante lorsqu'ils lisaient sur le sujet ? 

    Très vite, Hécate a donc appris à se détacher. A ne plus montrer se émotions, pour ne pas déranger ces historiens en herbe. Mais ce détachement n'était pas que familial. Elle mit de la distance avec tous ceux qu'elle croisait. A l'école, elle n'avait pas d'ami, juste de simples connaissances, avec qui elle discutait parfois, pour faire passer le temps.

    Pour ce qui est des occupations extra-scolaires, elle ne faisait pas grand chose. La plupart du temps, elle allait s'asseoir sous un grand chêne près de chez elle. Elle y passait des heures à rêver, délaissant les technologies, les livres et toutes les autres activités que l'on pourrait imaginer pour une jeune fille comme elle.

    Ainsi s'est déroulé la vie d'Hécate avant la catastrophe. Sans attache, sans réelle passion, et surtout, sans amour. 

    > Hécate ne sait pas faire grand chose. Elle faisait des études d'astronomie lorsque la catastrophe est arrivée, et par son manque de relations sociales, ne peut pas faire grand chose d'autre. De toute façon, comme la solitaire qu'elle est, elle préfère se tenir loin des activités des autres.


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  • Nom : Chresmore

    Prénom : April

    Sexe : F

    Age : 18 ans

    Race : mi sorcière mi dragonne

    Pouvoirs : elle maîtrise la matière, et elle peut "abandonner son corps" : dans se cas là, son corps humain repose inconscient et elle est dans le corps de son dragon

    Armes : une dague, un pistolet

    Orientation sexuelle : bisexuelle (comme elle le dirait, on a plus de choix ^^)

    Histoire : né dans une famille de faibles sorciers, April a été choisi par Haneki, un dragon, afin d'être sa représentante sur la terre.

    April fut donc la fierté de ses parents, et même de toute la communauté de sorcier où elle vivait. Elle avait cependant peur de les décevoir, peur de ne pas être à la hauteur, et elle a, à 15 ans, fuit.

    Par la suite, elle a essayé de se débrouiller par elle même, ce qui ne lui a pas vraiment réussi.

    Caractère : fière, gentille, parfois hautaine et moqueuse

    Aime : réussir ce qu'elle entreprend, donner des ordres

    N'aime pas : qu'on la rabaisse, décevoir les gens qu'elle aime 

    Animal : un chat : Shire

     

    April - be free

    Image : 

    April - be free (normale)

    April - be free (transformée avec son dragon)


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  • Nom : Crimson

    Prénom : Jack

    Sexe : masculin

    Age : 17 ans

    Race : mi-ange déchu, mi démon

    Pouvoirs : maîtrise les métaux mais s'en serre peu.

    Arme : un couteau

    Orientation sexuelle : homosexuel (plutôt sème)

    Histoire : fils d'une ange déchue et d'un démon, il a été abandonné par celui-ci.

    Jack à donc du apprendre à se débrouiller seul, pour survivre, lassé de sa mère dépressive.

    Il a volé, tué, et tout cela aux prix de nombreuses blessures, quand il n'arrivait pas à réussir ses coups.

    Caractère : il cherche à tout prix à ressembler à son père, qu'il idéalise, et s'est forgé une coeur de pierre.

    Aime : sa soeur, les hommes, réussir ce qu'il fait.

    N'aime pas : la lâcheté et la faiblesse.

    Image :  il est brun et très séduisant.

    Image transformé : il a de grandes ailes de plumes noire.

    Autre : c'est le frère jumeaux d'Azazel.

     

    Nom : Crimson

    Prénom : Azazel

    Sexe : féminin

    Age : 17 ans

    Race : mi-ange déchue, mi démone

    Pouvoirs : maîtrise aussi les métaux.

    Armes : une épingle qui se transforme en épée.

    Orientation sexuelle : homosexuelle (elle s'adapte à sa partenaire)

    Histoire : Elle a aussi été abandonnée par son père le démon et à essayer de soutenir sa mère. Au final, n'arrivant pas à la sortir de sa dépression, elle a suivi son frère a travers ses crimes, étant cependant beaucoup plus rapidement déterminée.

    Caractère : elle est têtue, déterminée, et n'hésite pas à se battre.

    Aime : se battre, la franchise, son frère et les filles.

    N'aime pas : ceux qui fuient devant leurs responsabilités.

    Image :  elle est grande et brune.

    Image transformé : elle a de grandes ailes de plumes noires

    Autre : c'est la jumelle de Jack


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  • Nom  : LUCIFER

    Prénom : Démnos

    Age : 16 ans

    Caractère : il est orgueilleux et sadique, et c'est une beau parleur.

    Sexe : masculin

    Race : Démon supérieur (c'est un descendant de lucifer)

    Armes : Il manipule le sang, et possède une épée et deux pistolets

    Pourquoi est-il/elle dans cette académie : Il a été transféré ici suite à la fermeture de son ancienne académie

    Histoire : Les familles royales démoniaques font régner l'ordre au sein des cercles de l'enfer. Pourtant, au sein d'elles, c'est souvent l'anarchie, comme chez les LUCIFER. En effet, tous les descendants de l'étoile du matin tuent leur père lorsque vient le temps pour eux de prendre le rôle de chef de la famille.

    Démnos, descendant direct de l'archange déchu, a été chéri et aimé toute son enfance, sauf par la personne dont il cherchait la reconnaissance. A la place de cela, son père le battait durement, sans se douter que son fils le haïssait pour cela.

    C'est donc sans le moindre regret que Démos tua son père, mais bien trop jeune cependant. Sa mère l'envoyant dans des académies humaines pour qu'il se calme et assura la régence en attendant que son fils soit en âge de prendre la tête des LUCIFER.

    Image : 

    Image transformée  : 

    Chambre : 


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  • Prénom : Reika

    Age :  Elle ne le sait pas.

    Sexe : Féminin

    Race : Esprit

    Armes : Elle a toujours un poignard sur elle, et quand elle est transformée elle est immatérielle

    Histoire : "Je suis morte ?"

    La jeune fille n'arrivait pas à croire ce que cet homme lui racontait. Non ... c'était impossible ... Elle ne pouvait pas être morte. Pas alors qu'elle n'avait aucun souvenir, juste un profond sentiment de haine contre l'humanité enfoui au fond d'elle, et son prénom ... Reika. Pourtant, une petite voix lui disait que c'était la vérité. Alors elle continua d'écouter l'homme. Elle espérait qu'il pouvait avoir les réponses aux questions qu'elle se posait. Mais il ne les avait pas. Alors, qu'en il lui expliqua qu'il y avait une académie pour les "monstres" et qu'elle y trouverait surement des réponses, elle y alla. De toute manière, que pouvait-elle faire d'autre ?

    Image : reika - bloody school

    Image transformé : reika - bloody school

    Chambre : reika - bloody school


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  • Nom & Prénom : Elle n'a plus de nom, et son prénom est Sõko

    Âge : 17 ans

    Sexe : Féminin

    Clan : Clan D

    Pouvoir : Sõko peut tout compresser, en faisant un geste de la main et en pensant à ce qu'elle veut compresser.

    Pacte (peut se faire au cours de l'histoire) : Pour l'instant non, mais peut être plus tard.

    Caractère & Goût : Sõko est très extravertie. Elle aime parler, rire, s'amuser. Elle est têtue et déterminée, et n'hésite pas à se battre quand il le faut.

    Parfois, elle change totalement de comportement, se renfermant sur elle même et ne parlant plus à personne. Dans ces moments, elle est capable de tuer le premier qui s'approche, même s'il n'est pas là pour elle. On peut le savoir car ses yeux virent au rouge.

    Histoire : Sõko n'a jamais connu son père. C'était un humain, qui n'avait jamais assumé le fait d'avoir mis une démone enceinte.

    Quand Sõko grandi, sa mère lui appris pourquoi son père était parti, avant de partir elle aussi, car sa fille lui rappelait de mauvais souvenirs. Ce jour-là, pour la première fois, les yeux de Sõko devinrent rouges. Elle se mit haïr les humains, qui pour elle n'étaient que des lâches.

    Photo : Sõko - book of adventuries


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  • Nom & Prénom : Tomoï Yuu

    Âge : 18 ans

    Sexe : Masculin

    Clan : clan H/M

    Pacte : pour l'instant non, après ça dépendra des Rps.

    Caractère&Goût (3 lignes minimum) : Yuu est quelqu'un que l'on peut qualifier de "sage". Il a toujours suivi ce que lui disait ces parents, et même encore maintenant, alors qu'il s'est éloigné d'eux, il suit encore leur parole. Pourtant, il rêve de changer, de désobéir, de profiter de la vie comme il l'entend, et surtout, de s'accepter comme il est. 

    Histoire : A 5 ans, Yuu pour la dernière fois de sa vie, désobéit. Alors que ses parents avaient le dos tourné, il en profita pour aller se baigner au grand lac près duquel il habitait. Il adorait cette sensation que lui procurait l'eau contre sa peau. Il avançait, enivré par celle là, sans faire attention à la profondeur. Et ce qui devait arriver arriva. Yuu perdit pied. Il avait beau battre des jambes dans le vide, il s'enfonçait. Il tremblait de peur alors que sa tête s'enfonçait dans l'eau. Une fois ... deux fois ... Yuu était à bout de force. Il n'allait jamais s'en sortir !  Il sentit l'eau dans sa bouche, celle qui remplaçait l'air de ses poumons. Yuu comprit qu'il allait mourir. Il ferma les yeux, et perdit connaissance.

    Quand il se réveilla, il découvrit une chambre d’hôpital. Il n'était donc pas mort ! Enfin ... il avait eu tellement peur. Pour ne plus revivre un tel sentiment, il se promit de tempérer sa fougue, et de ne plus jamais désobéir.

    Photo : Yuu - book of adventuries


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  • Nom : Haüyne

    Prénom : Aya

    Âge : Elle a 19 ans.

    Race : La jeune fille est surtout humaine, même si elle a quelques gouttes de sang de nymphe.

    Clan : Elle fait partie du clan Erde.

    Fonction dans le clan : Aya est une simple membre.

    Description morale : Aya se comporte comme si elle était timide. Elle reste toujours en retrait, et parle très peu. Il faut dire qu'elle a été habitué à cela. Les seuls moments où elle change un peu sont rares. Quand elle crée l'envie et le désir chez quelqu'un, elle se fait bien plus remarquer. Même si ses paroles se font rares aussi, elle est plus ouverte. Elle joue un rôle, et pourtant elle paraît plus vraie qu'habituellement.

    En réalité, au contact du clan Erde, Aya a changé. Elle s'est bien sûr renfermée, mais a aussi appris à ne plus juger. Elle a perdu sa maladresse et ses inhibitions. Elle a commencé à aimer se faire désirer, et plus encore. Mais le plus grand de ces changements fut qu'elle a réappris à rêver, lorsqu'elle a été privée de liberté.

    Si elle accorde sa confiance  totale à quelqu'un, ce qui n'est pas forcément facile, sa fausse timidité disparaît. Elle se dévoile, ose parler ... Elle se révèle, montre qui elle est au plus profond d'elle et chacune des différentes facettes de sa personnalité. Son côté rêveur, sa détermination ...

    Ceux en qui elle a confiance peuvent comprendre que tout chez elle est lié à l'envie. Le pêché qu'elle représente. Elle fait tout par envie. Et même si ses envies changent avec le temps, elle ne s'arrête pas de les suivre.

     

    Description physique : L'apparence d'Aya diffère totalement de son caractère. Alors qu'elle paraît timide, elle s'habille toujours de façon osée, et légèrement. Elle porte de nombreux bijoux clinquants, cadeaux de ceux qu'elle a le mieux servi. Elle paraît assez vulgaire, et se fait remarquer ainsi.

    Mais Aya n'a pas forcément besoin de toutes ces choses pour être désirable. C'est une jeune fille grande et fine, bien formée, qui tient cela de son sang de nymphe.  Elle possède une longue chevelure brune qu'elle laisse voler au vent, même si quelques mèches sont maintenues par des épingles, et des yeux d'un bleu profond qui montrent son envie d'être désirée. Son sourire est composé de douces lèvres expérimentées et de dents toutes blanches.

    Mais Aya n'est pas parfaite. Elle possède quelques cicatrices, qu'elle cache temps bien que mal. Les deux plus grosses sont sur son dos, sous un tatouage et au dessus de son nez, là où chaque jour elle revêt une pierre fine.

     

    Pouvoirs, avec avantages et inconvénients : Aya peut créer le désir chez une personne de son choix. Mais pas n'importe quel désir. Le désir de l'autre.

    Aya n'a qu'à choisir deux personnes qu'elle a sous ses yeux. Et l'une se met immédiatement à désirer l'autre. Mais il faut qu'elle ait les deux sous ses yeux.

    Elle peut forcer deux personnes à désirer la même troisième, mais ne peut pas créer de désir réciproque. Elle ne peut pas se forcer à désirer quelqu'un, mais elle peut se faire désirer. Elle peut utiliser son pouvoir de très nombreuses fois dans un court laps de temps, sans risquer de se fatiguer plus que nécessaire. La durée du sort est aléatoire, et dure au maximum une journée. 

    Quand Aya utilise son pouvoir, c'est comme si une onde vous traversait. Vous frissonnez rien qu'en l'imaginant. Elle vous sert de racines, vous empêche de tomber. Elle est l'oxygène qui vous maintient en vie. Elle est votre soleil. Elle est tout pour vous. Cette personne qui depuis quelques secondes, occupe vos pensées. Vous feriez tout pour l'avoir avec vous pour toujours.

     

    Armes, avec avantages et inconvénients : Aya possède de petites aiguilles dont elle enduit chaque matin la lame d'un poison paralysant à effet très rapide, qui dure trois quart d'heure, dont elle se sert uniquement pour se défendre si on essaye de s'en prendre à elle. Mais elle peut uniquement s'en servir quand son ennemi est proche. 

     

    Vécu : Aya n'avait jamais eu à se plaindre de sa vie. Aimée par ses parents, elle vivait simplement, une vie modeste et paisible. Elle avait de nombreux amis, des résultats presque bons à l'école ... Avec ça et ses cours de danse, sa passion, elle était parfaitement heureuse.

    Mais un jour, cette vie qui lui convenait si bien fut anéantie. Le clan Erde pris le contrôle du lieu où elle vivait. Ils envoyèrent ses parents en prison, pour une quelconque raison invalable. Pour Aya, ce fut différent. Ils lui offrirent une autre "chance". Elle devait les suivre et les servir.

    Aya découvrit un monde totalement différent du sien, où la violence, le sexe, la drogue et bien d'autres choses encore faisait la loi. Pour ne pas souffrir plus que nécessaire, elle refoula la plus grande partie de son enfance. Seuls quelques bribes restèrent dans son esprit. Deux-trois moments avec ses parents, la danse, et c'est tout.

    Les premières années, elle devait obéir. Sans cesse. Elle allait de chambre en chambre, répondant à chacune des demandes qu'on lui soumettait. Comme une esclave.

    Par la suite, devant son obéissance sans faille, on commença à lui accorder plus de libertés. Elle pouvait choisir comment s'habiller, parler quand elle le voulait ... Mais ce qu'elle avait vécu les premières années restait ancrer en elle. Elle s'était habituée à s'habiller légèrement, et à ne jamais parlé. La seule chose dont elle profitait, c'était les rares sorties qu'on lui accordait. Même si la ville était peu fréquentable, elle avait l'impression de respirer. De revivre.

    Le plus beau moment pour Aya fut lorsqu'on l'autorisa à aller à la prison voir ses parents. A partir de ce jour, elle fut totalement irréprochable. Elle faisait les choses avant même qu'on lui demande. Elle se déshabillait sans aucun scrupule pour ceux qui le voulaient, utilisait son pouvoir quand il le fallait ... Elle appris même à se faire désirer sans user de ses dons, en se servant de ses aptitudes naturelles, qu'elle avait développée enfant. 

    Aujourd'hui, elle est totalement libre de ses mouvements. Ce qu'elle a fait lui a permit d'évoluer. On lui à proposer d'appartenir réellement au clan. Elle a accepté, et s'est même fait tatouer deux fois plutôt qu'une.

     

    Signes distinctifs, dont le tatouage du clan : Aya se distingue par sa façon de s'habiller, très souvent légère, et par ses tatouages, un sur le bas du dos, toujours visible et l'autre caché sur sa poitrine.

    Objets attachants : Elle a une bague sertie d'une haüyne dont elle ne se sépare quasiment jamais. C'est la seule chose qui lui reste de son passé.

    Fait parti des dix sélectionnés, si oui, il est conseillé de retravailler le pouvoir : Oui

    Relations : Elle va de temps en temps voir ses parents, qui sont à la Deadman's Nightmarish Circus.

    Orientation sexuelle : La jeune femme est bisexuelle.

    Uke, Seme, Seke : Aya est seke, elle s'adapte à son ou sa partenaire.

     

     


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  • Images :

    Nom et prénom : Elle n'a pas de nom et son prénom est Heaven

    Age : 16 ans depuis son adoption

    Votre carte : 2 de carreau

    Orientation : homosexuelle, même si elle n'arrive pas à se l'avouer.

    Apparence et Caractère : Heaven est une jeune fille frêle et petite, assez discrète. Elle est très réservée, et fait même de l'hypertimidité. Elle a peur d'avouer qu'elle a été adoptée.

    Antécédent : Lorsqu'Heaven a été trouvée par ses parents adoptifs sur le pas de leur porte, ils ont tout de suite acceptés de la garder, même si elle semblait déjà âgée de plusieurs mois. Ils ont réussit à s'occuper d'elle dans leur petite maison de campagne et avec leurs minuscules revenus. Plus tard, en grandissant, Heaven se rendit en ville pour découvrir le monde, même si, du fait de son statut de 2, elle ne s'en sortit pas très bien, et dû parfois voler pour manger.


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  • Sahar Achles - Hear me roar

    Joué :  De Fire Folkeslag (hors eklablog) -Sahar Achles

    Sahar Achles
    I forgot I was a bad bitch. Tragic.
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             Be proud of you
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    Tw › Prostitution, abandon, viol
    Identité › Sahar Achles, occasionnellement appelée Chat.
    Pronom › Elle.
    Âge et date de naissance › Sahar est née le 31 janvier 1863. Ainsi, elle a 24 ans.
    Peuple › La jeune femme est originaire de Skógur.
    Arrivée sur Zentrum › En octobre 1872, sous une pluie torrentielle, la petite Sahar débarque au port de Zentrum. Et depuis, elle n'a plus quitté la ville.
    Lieu de résidence › Depuis quelques temps, Sahar sous-loue une petite chambre de bonne, au quatrième étage du 90 Sunderway Walk, à Wavemeet. Un lit pour dormir, une petite table pour son travail scolaire, et une arrivée d'eau sur le pallier, pour pouvoir prendre soin d'elle ; cela lui suffit. Le reste du temps, elle le passe à la Royal University ou à son travail.
    Activité › Durant la semaine, Sahar est étudiante à la Royal University. Et lorsque celle-ci se finit, elle devient l'une des serveuses d'un petit bar en périphérie de Zentrum, où elle ne sert pas que des verres.
    Finances › Ce n'est pas avec son salaire de misère que Sahar arrive à financer ses études. Alors, contre quelques couronnes supplémentaires, un pourboire suffisamment généreux, la jeune femme accepte de servir autrement. Cela lui permet d'avoir un confort de vie minime, mais suffisant, et de pouvoir se permettre quelques petits instants de détente occasionnelle.
    Genre et orientation › Femme cisgenre et pansexuelle.
    Statut › Célibataire.
    Affinité avec les autres peuples › Sahar n'arrive pas à se défaire d'un certain rejet vis-à-vis de son peuple d'origine. Si elle peut les éviter, cela l'arrange bien. Elle est plus familière avec les autres peuples d'Eyjan. Elle se doit d'admettre qu'elle préfèrerait être native qu'originaire de Skógur.


    Célébrité › Sasha Kichigina.
    Personnage inventé ou prédéfini › Personnage inventé.
    Crédits › Les images proviennent de google images, et ont été éditées par moi. La citation vient de Cinderella's Dead (EMELINE).

    Déterminée - Menteuse - Responsable - Arrogante - Séductrice - Adaptative - Dynamique - Méfiante - Cynique - Joviale - Travailleuse - Virulente - Secrète - Réfléchie - Indépendante - Econome

             Your potential is endless
    Changeforme - Double je
    Sahar a toujours eu un rapport ambivalent à sa métamorphose. Etre un jaguar était pour elle un échappatoire, un recours face à l'étrangeté de Zentrum. En grandissant, être le jaguar lui a permis de gagner en force et en confiance en elle. Et pourtant, ce jaguar fut également la source de tous ses problèmes.
    Sa première transformation, elle s'en souvient encore. Des cris. Les siens, mus par la douleur des os qui se transforment, par l'incompréhension de ses sensations inattendues. Ceux de ses parents, de son père qui comprenait la supercherie, et de sa mère, qui s'enfonçait dans ses mensonges. Rien n'aurait pu la préparer à un tel chamboulement de sa vie.
    Qui aurait cru qu'elle se retransformerait par la suite ? Certainement pas elle. Et pourtant, lorsque, quelques jours plus tard, les enfants de l'orphelinat tentèrent de l'approcher, la terreur qui la saisit fit jaillir l'animal en elle. A nouveau, ce fut une source de souffrance. Mais le résultat n'était pas le même. Les enfants qui l'avaient effrayés semblaient à leur tour inquiets. Et lorsque les plus téméraire tentèrent de l'approcher, attiré par la fourrure douce du jeune jaguar, il lui suffit de montrer ses crocs pour les tenir éloignés.
    C'est à cette époque qu'elle commença à se familiariser avec la bête qui sommeillait en elle. Dès qu'elle le pouvait, Sahar se métamorphosait. Tout était tellement plus simple de cette manière. Moins de sensation, plus de force. Sous forme humaine, elle ne parlait pas, restait en retrait avec ça tristesse. Sous forme animale, elle pouvait explorer les environs, et parfois même s'ouvrir aux autres enfants et jouer avec eux. Puisque personne ne connaissait son nom on commença à l'appeler Chat, du fait de sa ressemblance avec l'animal domestique. A l'époque, sa forme animale était encore petite.
    Désormais, Sahar n'a plus besoin de se transformer ainsi. Elle arrive à vivre en tant qu'humaine, sans avoir besoin de se métamorphoser. En plus, le jaguar en elle est désormais bien plus grand, et bien plus effrayant. Elle l'utilise alors seulement lorsqu'elle se sent en danger. Beaucoup se plient face à l'animal, et sinon, elle même est alors bien plus apte à fuir rapidement.
    En dehors de cela, Sahar garde ses distances avec sa part bestiale. Il lui arrive de ronronner lorsqu'elle est de bonne humeur, et de feuler quand elle s'énerve. Mais dans sa mémoire, le souvenir de la rupture causée par sa première transformation revient la hanter, la poussant à fuir son animal totem, et ses instincts profonds.

             Less perfection. More authenticity
    1. Sahar mène deux vies parallèles. D'un côté, elle est cette étudiante sérieuse, appliquée et sociable. De l'autre, la serveuse au bar du Levant, qui n'hésite pas à aguicher les clients, d'autant plus s'ils ont la bourse bien remplie.

    2. A la Royal University, Sahar donne l'impression de s'en sortir sur tous les aspects de sa vie. Ses résultats sont très bons, et elle fait partie des élèves moteurs de sa classe. Elle fait également du volontariat pour aider les étudiants de premier grade. Sans avoir d'amis proches, elle s'entend plutôt bien avec tous ceux qu'elle fréquente. Il faut dire que la plupart du temps, elle est une personne agréable à vivre. Il lui arrive parfois de feuler contre les autres classes de son grade notamment, lorsqu'il vient le moment d'entretenir les traditionnelles rivalités de l'université ; mais cela reste une source de bonne entente et de rire au sein de son groupe.

    3. Ce que ses camarades ne savent pas, c'est ce à quoi la jeune femme passe ses samedis et dimanches. Ils savent qu'elle travaille, mais sans qu'elle ne leur en jamais dit plus. C'est parfois une source de plaisanterie, d'imaginer ce à quoi elle pourrait passer son temps libre. S'ils savaient la véritable version. Jamais.

    4. Sahar tient à vraiment séparer sa vie professionnelle de sa vie étudiante. Elle s'est installée à Wavemeet, au cœur des quartiers fréquentés par ses camarades, pour maintenir l'illusion, alors qu'elle travaille à l'opposé de la ville. Sur les quais du port, là où la clientèle est plutôt composée des marins, et où elle ne risque surtout pas de croiser un camarade, ou pire, un professeur. Qui sait-ce qu'il lui arriverait si l'on savait ce qu'elle fait de son corps ? Elle serait sûrement renvoyée. Ca, elle ne pourrait pas le supporter.

    5. En dehors de ses études, la jeune femme ne se voit pas forcément d'avenir. Sauf qu'elle n'aura bientôt plus d'autre choix. Elle a bien conscience qu'elle ne pourra pas poursuivre ses études sur le cinquième cycle, qui n'est ouvert qu'aux enfants de nobles ou de riches bourgeois. Bientôt, il faudra qu'elle quitte la Royal University, et cela la terrifie, bien plus qu'elle ne voudrait l'admettre.

    6. Le travail de Sahar n'est pas une solution pérenne, elle en a conscience. Non seulement elle sait bien qu'un jour le patron cherchera de nouvelles employées, de la chair fraîche, pour surprendre à nouveau la clientèle, mais il faut admettre que ce n'est pas non plus très épanouissant sur le plan personnel. Si elle tente de continuer sur cette voie-là, la jeune femme finira dans les sombres ruelles de l'Eastborne. Elle s'en passerait bien.

             You was born to tell stories
    31 janvier 1863. Skógur, demeure des Achles. Là voilà enfin, cette enfant tant attendue, celle qui prendra enfin la relève au sein des Achles. Cette famille de médiums, malgré la discrétion dont les détenteurs de ce pouvoir font habituellement preuve, reste connue au sein de leur grande cité pour ses dons. Dès que l'on a à faire à un revenant, on se tourne en secret vers eux. Leur talent dans cette discipline est fortement reconnu. Et désormais, ils ont une héritière qui pourra prendre la relève.

    13 octobre 1872. Salon des Achles. Alors ça, ce n'était pas prévu. Sahar, l'enfant prodige, vient soudainement de se transformer en un gros chat tacheté au cours d'un repas. La vérité éclate alors. Traitrise, mensonge, tromperie ! Et en voilà le résultat. Une batarde. Indigne de la famille.

    21 octobre 1872. Ruelle de Halsworthy. Une enfant à l'air penaud marche dans les rues de la Zentrum. Seule. Sale. Elle erre sur les quais, puis tente discrètement de voler des sardines. En vain : là voilà qui se fait attraper. Le marin tente de l'interroger, de la sermonner, mais seules des larmes s'échappent du regard de la petite fille. L'homme, pris de pitié, se décide de l'aider à chercher ses parents. Encore une fois, vainement. Personne dans le quartier n'a jamais vu cette enfant. Et elle ne parle toujours pas. Dépité, le marin finit alors par l'emmener jusqu'à l'orphelinat le plus proche.

    3 janvier 1874. Orphelinat de Zentrum. Enfin ! Pour la première fois depuis qu'elle est arrivée dans ces lieux, Chat parle. Personne n'y aurait cru. Au départ, ce fut quelques mots, et bientôt plus. Des qualificatifs isolés, puis des phrases, des ressentis, et quelques détails de son histoire. La petite Chat, Sahar de son vrai nom, n'est finalement peut-être pas si farouche.

    13 décembre 1876. Royal University. Cela fait quelques temps maintenant que Sahar a débuté ses études. Ses onze ans venus, l'orphelinat l'a envoyée à la Royal University, comme ils le font pour tous les enfants qu'ils accueillent. Et là, une nouvelle vie a débuté pour elle. Bien loin de la farouche enfant qui hérissait le poil quand on tentait de l'apprivoiser, Sahar semble enfin avoir trouvé un cadre dans lequel s'épanouir. Une nouvelle famille en quelque sorte. Des amis et de douces rivalités, auxquelles elle se plait à prendre part. Et des apprentissages, qu'elle peut investir pleinement. Enfin, elle peut satisfaire les attentes qu'on a pour elle.

    31 janvier 1879. Royal University. 16 ans. La date fatidique. A cet âge là, nombre d'élèves stoppent leurs études, pour retourner aider leur famille, et gagner leur pain. Sauf que Sahar n'a pas de famille. Et la jeune fille ne veut pas partir, elle ne peut pas. Ce serait injuste. Alors, pour rester, elle trouve d'autres solutions. Elle se met à travailler. Le week-end, les soirs, Sahar ne les passe pas à étudier ou se détendre, au contraire de ses camarades. Elle enchaîne les petits boulots. Des ménages, de la plonge. Des basses besognes que l'on peut confier à une jeune fille de 16 ans.

    17 mai 1884. Demeure résidentielle à Pathstow. Depuis quelques temps, Sahar a un nouvel emploi. Fille au pair chez un riche couple bourgeois. Elle est logée, et cela lui permet une vie beaucoup plus stable. Fini les cernes sous les yeux, les courbatures, les nuits blanches passés à rattraper le retard accumulé dans ses études et les résultats en baisse. Sahar n'a qu'à s'occuper de deux jeunes enfants, qui, en dormant, lui laissent le temps d'étudier. Mais ce soir-là, une nouvelle tache lui est confiée par le maître de maison. Elle doit accepter, elle n'a pas le choix. Elle ne peut pas prendre le risque de perdre cet emploi. Elle ferme les yeux, et cherche à s'évader mentalement. Jusqu'à ce qu'il ait terminé. Et qu'il lui glisse une bourse de couronnes, "pour te faire plaisir, comme tu m'as fais plaisir". Sahar a du mal à y croire. Pour elle, cet argent est une aubaine, un cadeau tombé du ciel. Elle n'a jamais eu autant en sa possession. Alors, lorsque quelques jours plus tard, l'homme souhaite recommencer, la jeune femme accepte, et ferme les yeux une nouvelle fois.

    28 juillet 1887. Zentrum. Si Sahar n'est plus fille au pair, elle a gardé quelques habitudes datant de cette période de sa vie. Quand les clients du bar où elle travaille lui proposent un petit supplément, en échange de ses services personnels, la jeune femme accepte. Désormais, elle ne ferme plus les yeux. Elle a compris que cela attirait bien plus ses clients, et lui était bien plus rentable. Elle mène alors un train de vie bien plus confortable pour elle. Sahar est indépendante, elle arrive à poursuivre ses études la tête haute. Et tant que personne ne pose de question, elle se conforte dans ce mode de vie.

             Who are you, really ?
    Pseudo › Chyropée  Pronom › Elle Pays › France Multicomptes › Peut-être, mais pas tout de suite. Comment avez-vous trouvé le forum ? › Sur PRD  À vous les studios › Salut

    ____________________________________________

    Nom du personnage ›Sahar Achles

    Lien de la fiche › C'est par là

    Est-ce un prédéfini/pré-lien ? › Non

    Nom de la célébrité › Sasha Kichigina @"Sahar Achles"

    Métier › Etudiante à la Royal University @"Sahar Achles"
    Serveuse/Prostituée au bar du Levant @"Sahar Achles"

    @"Sahar Achles" › Skógur
    — métamorphose en jaguar 

    Logement › Wavemeet, Sunderway Walk, 90, 4è étage › @"Sahar Achles"
     
    Compétences demandées ›
    - Socle commun : 
    Force 3
    Endurance 3
    Réflexes 2
    Perspicacité 4
    Prestance 2
    Pouvoir (métamorphose et/ou élément) 4

    - Compétences spécifiques :
    Sens développés 2
    Courage 3
    Diplomatie 1

    - Compétences libres :
    Physique : Dextérité 2
    Social : Séduction 4
    Intellectuel : Volonté 5

    Sahar Achles hors ekla


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    Rhiannon Poe ~ Denelys

     

    Nom : Poerava

    Prénom :  Rhiannon Rochelle

    Surnom : "Eh toi ! La bâtarde !" est très souvent utilisé à son égard, mais on ne peut pas dire qu'elle apprécie cette appellation.

    Âge : 25 ans

    Race : Mi-elfe, mi-naine.

    Pays d'habitation : Forea

    Pouvoirs : Rhiannon peut moduler les solides "durs" (métaux, pierre ...), c'est-à-dire qu'elle peut changer leur forme (cela peut lui permettre de passer à travers les murs), les ramollir, et parfois même, changer leur nature pour un autre solide "dur" (il lui faut toujours un matériel de base). Elle ne maîtrise cependant pas tout à fait ce dernier aspect, et il lui faut donc une ambiance calme et beaucoup de concentration pour y parvenir. Elle n'a cependant pas assez de puissance pour agir à grande échelle. Elle s'entraîne surtout à les manipuler dans les détails, créant ainsi des accessoires pour les tenues qu'elle crée.
    En serrant très fort ses mains, la jeune femme peut aussi coaguler le sang, mais, de part sa nature naine, elle n'arrive pas à utiliser ce pouvoir pour soigner : si elle essaye de stopper le saignement d'une petite plaie, elle se retrouve facilement à faire des caillots sanguins assez importants, qui parfois, bouchent totalement des veines ; elle fait donc plus de mal que de bien.

    Armes : La jeune femme se bat très bien à la hache, et en possède une, finement ouvragée. Cependant, elle ne l'a jamais avec elle (étant donné que la plupart du temps, elle travaille, ce n'est pas très pratique. Et puis, cela n'instaure pas une relation de confiance, si elle vient aider quelqu'un à faire sa toilette, la hache à la main). Elle sait aussi se débrouiller avec un arc, si on lui en donne un.

    Autre :
    ~ Comme la plupart des nains, Rhiannon ne nage pas, cependant, elle sait flotter, et possiblement durant un temps assez long. Plus jeune, il lui est arrivée de tomber dans l'eau de la mer, ou de trop s'éloigner du bord. Ainsi, elle se retrouvait à attendre qu'on vienne l'aider, en flottant.
    ~ Elle n'est jamais tombé malade.
    ~ La jeune femme coud ses propres vêtements (sauf ses tenues de travail), et fabrique la plupart du temps elle-même ses accessoires, à partir de ce qui n'a pas servi pour ses employeurs.

    Métier : Femme de chambre, principalement auprès des propriétaires de la demeure, mais parfois aussi des invités de marque. Ce métier ne lui permet pas de gagner d'argent, mais elle est logée, nourrie, et peut utiliser les ressources du palais pour subvenir à ses besoins de bases.
    Si elle a besoin d'argent, elle fait quelques paris qu'elle est sûre de gagner, en misant ses quelques affaires. Cette technique marche de moins en moins, car les gens commencent à la connaître, et refusent donc les paris.

     

    Caractère : Dans le cadre de son travail, la jeune femme est plutôt discrète. En fonction de la personne qu'elle sert, elle est même capable de devenir invisible. Elle obéit aux commandes de ses supérieurs sans rechigner, même si la façon dont ils sont donnés lui déplaît. Elle peut être aussi très à l'écoute, et, si on souhaite son avis, de bon conseil. Elle est aussi quelqu'un de confiance : elle sait beaucoup de choses -surtout qu'elle écoute aussi quand elle n'est pas censé le faire, curieuse-, mais ne parle jamais de ces choses si elle ne doit pas en parler.
    Cependant, au fond d'elle, Rhiannon cache un tempérament explosif. Elle est têtue, et n'abandonne jamais rien en cours de route. Elle est aussi susceptible, et rancunière, ce qui fait qu'elle garde en mémoire toute les fois où on l'a rabaissée à cause de sa nature.
    A part cela, elle est plutôt joyeuse, et une assez grande fêtarde. Quand elle était plus jeune, elle passait ses soirées de libre sur la plage, à passer le temps avec les autres serviteurs autour de grands feux de camp. A ce jour, elle fait plutôt la tournée des tavernes. Dans ce genre de moments, elle est bruyante, et rit facilement. Elle est aussi joueuse, parieuse, mais mauvaise perdante.
    Au fond d'elle, Rhiannon rêve de prendre son envol, de découvrir le monde. Elle adorerait aller au-delà des frontières connues, là où personne n'est jamais allé, et là où personne ne jugerait sa nature étrange. Et pourquoi pas revenir, triomphante, et sentir les regards d'admiration sur elle. Elle reste cependant très attachée à son emploi, malgré les désagréments de celui-ci, et préfère donc mettre ses rêves de côtés.

     

    Ce qu'elle aime : Rhiannon aime créer des vêtements, même si bien souvent, elle n'est pas très inspirée. Quand elle recherche l'inspiration, elle apprécie de voir l'horizon, et de laisser ses pensées vagabonder. Cependant, quand elle a beaucoup de temps pour elle, elle préfère le passer en ville, à se mêler à la foule hétéroclite qu'il y a là bas, festoyer ... Elle aime bien boire, et a d'ailleurs une bonne descente.
    Enfin, la jeune femme affectionne la deuxième partie de son prénom (Rochelle) même si elle ne l'utilise jamais.

     

    Ce qu'elle n'aime pas : La jeune femme n'apprécie pas qu'on lui rappelle son statut de bâtarde, et d'hybride entre les deux espèces. Elle n'est pas à l'aise avec son corps et n'aime donc pas qu'on l'observe avec insistance ; à cause de cela, elle ne fait rien qui pourrait attirer trop d'attention sur elle, comme danser, ou en tout cas, elle ne le fait pas en étant sobre. Elle déteste échouer, et avoir tord.
    Rhiannon n'aime pas non plus avoir faim : elle n'est pas spécialement gourmande, mais sentir son ventre se nouer par le manque, c'est bien trop désagréable. 

     

    Description Physique :  De son père, Rhiannon tient ses deux oreilles pointues, et ses yeux sombres. De sa mère, elle possède la chevelure rousse volumineuse, et ses hanches larges ("parfaites pour enfanter ! Sans ça, jamais tu n'aurais pu naître jeune fille !" dixit la concernée). Du haut de son mètre cinquante-six, elle est trop grande pour une naine, mais pas assez pour une elfe.
    A part cela, elle a aussi les épaules larges, musclées, comme le reste de son corps. Elle se tient souvent bien droite, la tête haute. Son visage est assez finement dessiné, à part son nez, qu'elle trouve un peu trop gros (même si elle se dit que cela pourrait être pire). 
    Rhiannon est, dès que possible, les cheveux détachés ; cependant, pour son travail, elle les attaches en un très gros chignon, duquel s'échappe quelques mèches rebelles.

     

    Histoire : Lord Machin, propriétaire d'un immense domaine au bord de la mer à Forea, s'ennuyait. Sa fiancée, riche héritière d'une famille très puissante parmi les elfes, n'arrivait pas. Pour faire passer le temps, il s'adonna donc à différents passe-temps, et se retrouva à forniquer avec différents serviteurs. Cela ne dura pas très longtemps, puisque sa fiancée finit par arriver, et que le lord se consacra dès lors uniquement à celle-ci, passant cette période de sa vie sous silence.
    Mais quelques mois plus tard, la mauvaise nouvelle arriva aux oreilles du seigneur. Une des servantes, une naine, avait accouché. Et le bébé, le bébé ... avait des oreilles d'elfe ! Il avait engendré une enfant bâtarde ! Il ne pensait même pas cela possible ! Encore une fois, l'affaire fut passé sous silence : officiellement, personne ne savait qui était le père, la mère prétendait que c'était un elfe de passage au château. Ainsi, elle eut le droit de rester, avec l'enfant.

    Rhiannon grandit donc dans ce contexte, observant de loin son père, ce noble, qu'elle admirait au début. A chaque fois qu'elle le pouvait, le plus souvent la nuit, elle essayait de faire comme lui. Elle lisait d'énormes livres dans la bibliothèque, elle empruntait l'arc qui trônait dans la salle à manger. Tout cela au grand désarroi de sa petite maman, qui aurait aimé qu'elle s'assagisse et se fasse plus discrète, pour avoir une place parmi les serviteurs.
    Dès ses sept ans, elle commença à apprendre à coudre, ce qui lui permit de faire son entrée, à onze ans, dans le personnel de la demeure, comme couturière. A partir de ses dix-sept ans, parce qu'elle était assez jolie pour être exposée, elle entra au service des elfes de passage, en temps que femme de chambre.
    Mais un jour, six ans après cette promotion, elle fut renvoyée. Le lord allait être une nouvelle fois père, et officiellement cette fois. Il ne supportait donc plus la vue de cette bâtarde, qui lui rappelait ses erreurs d’antan. La mère de Rhiannon tenta alors de faire entendre sa voix : il ne pouvait pas laisser son enfant, toute bâtarde qu'elle soit, à la rue ! Elle réussit alors à obtenir une lettre de recommandation pour sa fille.
    Celle-ci dut donc quitter sa mère, les serviteurs qu'elles considérait comme sa famille, et ses repères. Elle finit par retrouver un emploi dans la cité des elfes, auprès d'un autre seigneur elfe de Forea, tout aussi éminent, voir plus, dont la femme appréciait "l'exotisme" de l'hybride.


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    Présent!

    ♦ Nom : Hore
    ♦ Prénom : Cephise
    ♦ Age : 19 ans
    ♦ Genre :  féminin
    ♦ Groupe : neutre pour l'instant.
    ♦ Race : empathe
    ♦ Epoque : contemporaine, elle a disparu de la Terre en 1992, un 29 février.
    ♦ Avatar :  par moi.

    Mental

    Depuis la disparition de ses parents, Cephise essaye de se reconstruire, sans grands résultats. Alors qu'avant elle était une jeune fille curieuse, timide et joyeuse, elle est maintenant maussade, renfermée même si elle le cache. Elle use bien souvent de ses talents d'empathe pour séduire et manipuler, se servant de ce qui veulent l'utiliser. Cela est pour elle le seul moyen de ne pas sombrer. Comme si le fait de se détruire à l'aide de coup d'un soir allait lui permettre d'effacer sa douleur. Elle est prête à tout, et se moque de ce qu'elle fait, qu'importe si elle se retrouve seule à la fin, puisqu'elle est déjà seule, sans les personnes qui comptaient pour elle.
    Physique

    Céphise est une jeune fille de taille et de poids moyen, avec des formes suffisantes mais pas trop imposantes. Elle est dotée d'une chevelure rouge ondulée, qui, contrairement à ce qu'on peut penser, est naturelle. Elle possède deux yeux verts parsemés d'un peu de marron. Elle a un petit nez et un sourire enjôleur, qu'elle montre souvent. Elle ne montre jamais sa tristesse, préférant paraître toujours au meilleur de sa forme.
     Elle s'habille avec des vêtements sobres, souvent gris, noir ou blanc, et parfois trop révélateurs. Céphise cherche réellement à montrer qu'elle est sûre d'elle, prête à tout, et surtout à aller jusqu'au bout.
    Vécu

    l'histoire de vôtre personnage, une description en 12 lignes minimum

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    Azalée Layko

    ÂGE 25 ans — ORIENTATION SEXUELLE Hétérosexuelle — SITUATION célibataire endurcie — MÉTIER/ÉTUDES Serveuse dans un club de strip-tease, elle y danse aussi parfois. — CARACTÈRE Méfiante et distante au premier abord, même si ça peut changer assez facilement.  Détachée et presque imperturbable (par les éléments qui ne la concernent pas), assurée, peu pudique, sarcastique, parfois têtue et protectrice. — STADE DE RÉINCARNATION Stade 2 — TALON D'ACHILLE Son amour pour les personnes auxquelles elle est attachée, et sa peur de les perdre, qui pourra la pousser sans problème à se sacrifier pour eux. — AVATAR Summer Bishil
     
    RÉINCARNATION
     Panacée
    PANTHÉON
     Grec
     
    POUVOIRS
     —
    • ABSORPTION Elle peut absorber les blessures et les maladies des personnes quelle souhaite. Mais comme le dit si bien le terme d'absorption, elle ne guérit pas, elle transfère juste le problème à elle-même. (actif)
    GUÉRISON Tant qu'elle est en vie, Azalée finit toujours, après plus où moins de temps, par guérir de ses blessures et de ses maladies. A moins que celles ci n'est étés absorbées, et qu'elles viennent donc de quelqu'un d'autre. De cette manière aucune maladie ou blessure ne sera définitive, ni même fatale, sauf si la mort survient aussitôt après que cette blessure/ infection soit arrivée, et bien entendu, sauf si cela a été absorbé. La guérison s'avère cependant douloureuse lors de problèmes graves, en plus d'être longue, et elle ne peut pas être empêchée. (passif)
    • DIVINATION A l'aide de feuilles de thé, Azalée peut voir l'avenir proche des personnes. Ces prédictions ne sont cependant pas toujours exactes, car certains éléments lui sont invisibles - elle-même, principalement - ; ainsi, elle voit la vie sans les interférences provenant de ces éléments. Cela fait qu'elle doit souvent garder ses visions pour elle, et ne pas agir en fonction, car elle risquerait alors d'interférer. (inactif)
    • PROJECTION Azalée peut projeter son esprit hors de son corps, et se déplacer sous cette forme sans aucune limite matérielle, si ce n'est que pendant ce temps, son corps, inconscient, est totalement vulnérable. Pour le réintégrer, il faut qu'Azalée revienne à lui, car elle n'a aucune faculté de téléportation. (inactif)

     

    POUR TOUJOURS ET A JAMAIS IMPARDONNABLE. — Deuxième enfant de sa famille, Azalée a toujours une vie assez tranquille, pleine d'amour ... Ou du moins, c'était ce qu'elle pensait. En réalité, la jeune fille était assez aveugle. Elle ne voyait pas ce qui se déroulait ses yeux, elle était dans le déni de la réalité. Car si Azalée avait la belle vie, ce n'était pas le cas de sa grande sœur, qui elle, souffrait en permanence des violences morales et physiques de leur mère.

    Alors, lorsque le soir de trop, Azalée rentra chez elle, et trouva, allongée sur le carrelage de la cuisine, le corps ensanglanté de son aînée, le choc fut terrible. La jeune fille tenta bien de réagir, d'appeler les pompiers, les urgences. Mais c'était trop tard. Les blessures étaient trop importantes : sa sœur mourut dans l'ambulance. 

    Azalée en voulait au monde entier. A sa mère, pour tout ce qu'elle avait fait subir à son aînée, à son père, qui se réfugiait toujours dans son travail, que ce soit avant le drame, ou après, et surtout, à elle-même. La jeune fille s'en voulait énormément de n'avoir rien vu, de ne jamais s'être rendu compte de la différence de traitement qui existait entre elle et sa sœur, et surtout, d'être sortie ce soir là. Si elle avait été là, elle en était sûre, jamais génitrice n'aurait levé la main de cette manière sur son enfant, et jamais sa sœur ne serait morte.

    Les souvenirs étaient trop durs à affronter. Alors à dix-sept ans, lorsqu'elle obtint enfin son permis, Azalée prit la voiture de son père, et quitta sa Floride natale. C'était tellement plus simple. Elle a coupé toute ses attaches, et surtout, s'est promis de ne plus s'attacher à personne, pour ne pas avoir une nouvelle fois à souffrir d'une perte, et encore moins d'en être responsable.

    Après avoir enchaîné les petits boulots dans différentes villes de la côte Est, Azalée a fini par s'installer à Washington où elle a trouvé un travail dans un café, et une chambre de bonne qu'elle sous-louait. Personne ne lui posait de question pour savoir d'où elle venait, et cela l'arrangeait très bien. Le temps a continué à passer, et, à 21 ans, Azalée a trouvé un nouveau travail, bien mieux rémunéré, qui lui permettrait d'économiser assez d'argent pour pouvoir faire quelque chose d'autre de sa vie. Ainsi, la jeune femme commença à travailler dans le club où elle travaillait encore à ce jour.

     

    Un soir, il y a quelques semaines, un homme, ivre, hargneux de s'être fait refuser une lap dance, s'est alors approché du bar, où servait Azalée. Il voulait retenter sa chance avec la serveuse. Mais s'essuyant un nouveau refus, il éclata son verre contre le comptoir. Azalée se prit un éclat dans la pommette. Ce n'était pas forcément quelque chose d'exceptionnel dans le club, et bien vite, les vigiles mirent l'homme dehors. Problème réglé. Sauf que les suites, elles, furent étonnantes.

    Azalée refusa d'aller à l'hôpital se faire soigner. Ce n'était rien qu'une coupure, un peu profonde, certes, mais rien de bien grave ; surtout, elle n'avait pas les moyens, il fallait qu'elle économise.

    Pourtant, le lendemain, sous le pansement, plus rien. Pas la moindre trace de l'éclat de verre. Plus aucune douleur. Azalée avait guérit comme par magie. Tant mieux, se disait elle. Les jours passèrent, et tous ses petits problèmes disparurent, tels la coupure. Mais comme une sorte de compensation, des visions submergeaient Azalée à tout moment. Des visions, ou plutôt, des souvenirs.

    Azalée finit par comprendre. Elle n'était clairement pas "juste une simple humaine".


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  • Nom : Toïré

    Prénom : Neela

    Age : 17 ans

    Raison pour laquelle tu courait : C'était un accident. Un terrible accident. Neela n'aurait jamais voulu que cela arrive. Et pourtant, le fait est là. Son cousin, son ami, son seul ami, est mort. Neela en est désespéré. Ils étaient si proches... Sans lui, elle n'est rien. Pourtant, elle ne le montre pas. Comme à son habitude, elle ne montre pas sa tristesse, et encaisse avec amertume cet autre coup du destin. 

    Le jour de l'enterrement cependant, un déclic se produit en Neela lorsqu'elle voit la date écrite sur le cerceuil de son cousin. Elle a l'impression de le revoir mourir une deuxième fois. 18 ans d'existence... C'est bien trop peu. C'est injuste ! Neela explose intérieurement. Et le mélange de rage et de tristesse qu'elle ressent finit par se révéler. Elle fond en larmes. Honteuse, elle part aussitôt en courant.

    Ton self-défense : Neela ne sait pas vraiment se battre à main nue. Sauf si les disputes où elle finissait par tirer les cheveux de son cousin compte... Elle sait cependant tirer au pistolet, car son père lui a appris un jour, pour de vagues raisons vis à vis de son albinisme ; mais comme elle ne possède pas d'arme, cela ne lui est pas utile.

    Sexe :  Féminin

    Ton caractère : La personnalité de Neela s'est surtout construite autour de son albinisme. Elle est aujourd'hui assez solitaire, pas par envie mais par peur des autres, de leurs moqueries, de leurs réactions de rejet vis à vis de sa peau pâle, de ses cheveux blancs et de ses yeux rouges flamboyants. Au fond d'elle, elle rêve de rencontrer de véritables amis, et peut être même de connaître l'amour. Mais pour cela, il faudrait déjà qu'elle ose aller leur parler.

    En plus d'être solitaire, Neela est très renfermée. Elle garde ses émotions pour elle, et encaisse chacun des chocs qu'elle croise, sans ciller, sans verser de larmes. Elle reste toujours calme. La seule personne avec qui elle se permettait de profiter réellement de la vie, en riant, criant... était son cousin. Il était le seul avec qui elle était réellement elle même. Mais maintenant, c'est finit.

    Autre chose : Neela n'a presque rien dans son sac. Ce n'est pas comme si beaucoup d'affaires étaient nécessaires pour un enterrement. Une photo de son cousin, ses papiers, un tampon, et voilà. Elle n'a même pas son téléphone. Après tout, maintenant que son cousin est mort, qui pourrait l'appeler ?

    Neela


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    Frêne Seleighe Frêne Seleighe

     

    INFORMATIONS GÉNÉRALES 

    Nom : Seleighe

    Prénom : Frêne

    Âge : 121 ans

    Métier : Gardienne du savoir de la Cour des Vagabonds (traduction : bibliothécaire)

    Localisation : Voyageuse

    Peuple :  Cour des Vagabonds/ Petit peuple
    Constitué de diverses créatures liées à la nature, la Cour des Vagabonds est un peuple de nomades, parcourant Maeius et Novanoxis, semant le désarroi sur leur passage. Bien qu'elles ne soient foncièrement méchantes, ces créatures méprisent les autres habitants de Grigia, qui les connaissent uniquement sous l'appellation du "Petit peuple". Elles ont tendance à se moquer facilement, à piéger ceux qui les entourent ... Pour autant, l'ensemble de la Cour des Vagabonds est touchée par un sort qui les rend incapables de prononcer le moindre mensonge. Mais, en compensation, ils sont devenus très habiles avec les mots.
    Aussi, ils font généralement passer leur bien-être et celui de la cour avant toute chose. Il faut dire qu'ils sont tous très unis au sein de leur communauté, autour de Sa Grandeur, seigneur de la cour, qui les dirige.

    Titre (facultatif): Ysgolhaig, mais cela reste trop "officiel" pour elle.

    Espèce : Elfe

    Pouvoirs : De son collier pend une clé, qu'elle a ensorcelée avec son sang, qu'elle seule peut utiliser. Si elle imagine une porte, et qu'elle tourne la clé dans la serrure de cette porte, Frêne a accès à une bibliothèque hors du temps et de l'espace, où sont consignés tous les savoirs de son peuple, dans de farouches grimoires "vivants" qui n'écoutent qu'elle ; enfin, lorsqu'ils sont d'humeur.

    Armes : Un bon coup de grimoire dans la tête, ça fait mal.

     

    DESCRIPTION PHYSIQUE & MENTALE

    Caractère : Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer d'elle au vu de son rôle, Frêne n'est pas vraiment un modèle de sagesse. Bien qu'elle possède un certain savoir, elle ne va pas l'utiliser à bon escient ; pas non plus à mauvais d'ailleurs. Si elle exprime ses connaissances, c'est uniquement lorsqu'elles sont vraiment nécessaires, ou qu'elle a envie d'en faire part, ce qui est assez rare.
    En dehors de cela, elle est plutôt le genre de personne qui aime parler et se ramener sur le devant de la scène. Elle critique facilement les choses, n'hésite pas à faire savoir sa présence, claque les portes et tape du pied. Frêne est plutôt quelqu'un de caractériel, qu'on pourrait qualifier de forte tête. Même au sein de la cour, lors de réunions formelles, elle est capable de se faire entendre, et va parfois même jusqu'à critiquer Sa Grandeur.
    Elle est une personne franche, qui prend peu de pincettes. Cependant, en cas de besoin, comme la plus grande partie de son peuple, elle est parfaitement capable de manipuler les mots pour leur faire dire ce qu'elle veut. Il faut dire qu'elle est têtue. Ce qu'elle veut, elle l'a. Pour cela, elle est prête à tout.

    Description physique : Devant vous se tient une grande elfe élancée, Frêne. Sa peau hâlée est en grande partie couverte de tatouages, qui dépassent de ses vêtements, pour recouvrir ses mains, son visage, et même sa queue qui balance derrière elle. Au bout de celle-ci se trouvent de longs poils blanc-argenté, de la même teinte que son épaisse chevelure ondulée, qu'elle porte souvent attachée.
    En dehors de cela, vous pourrez remarquer les traits assez fins de son visage, très expressifs, et ses yeux sombres, souvent cernés. Deux oreilles pointues, caractéristiques de son espèce, encadrent ce visage. Seule la gauche est percée, avec toujours un bijou qui y pend. Elle porte aussi toujours au cou sa clé.
    Frêne possède de longs ongles pointus, semblables à des griffes.
    Concernant sa tenue, vous la verrez très souvent porter des habits qu'elle considère comme pratiques, et qui cachent sa maigreur : des bottes, des pantalons, des vestes. La plupart du temps, ils sont de couleurs sombres, dans des teintes proches de la nature. Frêne se fera rarement remarquer par des excentricités vestimentaires.

     

    HISTOIRE

    {1} A la cour des Vagabonds, chacun a son rôle bien défini dans la hiérarchie du peuple. Les Seleighe ont un rôle unique dans parmi celle-ci. Ils sont les Gardiens du savoir du peuple. Eux seuls ont accès, par leur sang, aux récits, aux archives et aux mémoires les plus secrets de leur communauté, et ont la capacité de les transmettre.

    {2} Frêne, dès son plus jeune âge, a été élevée pour prendre la relève. Elle a grandit parmi les grimoires, les a apprivoisés, les a lus, relus, entretenus comme chacun de ses ancêtres avant elles.

    {3} A ce jour, Frêne est la dernière des Seleighe. Ses parents ont péri avec le temps, et elle n'a jamais songé à se lier à autrui pour poursuivre la lignée familiale, bien trop préoccupée par ses chers grimoires pour lever le nez vers le monde qui l'entourait.

    {4} Pour l'instant, sa communauté considère que n'est pas très grave. Elle n'a que 121 ans, il lui reste du temps à vivre. Il n'y a pas de raison pour que Sa Grandeur ou quiconque dans la Cour lui impose un mariage en urgence.

    {5} Sauf que Frêne cache un terrible secret. Elle est mourante.

    {6} Bien qu'elle n'en ai parlé à personne, elle le sait au plus profond d'elle même. Elle sent ce mal qui ronge ses os, empoisonne ses veines, et dévore ses entrailles.

    {7} Combien de temps lui reste-il a vivre ? Quelques jours, quelques mois ? Un ou deux ans au maximum. Frêne en est terrifiée. Rien dans les textes qu'elle a lu et relu ne peut lui sauver la vie. Et pourtant, elle s'accroche à la vie.

    {8} Elle s'y accroche si fort qu'elle a pris la décision de s'ouvrir aux autres cultures, aux autres peuples. Partout où va la Cour des Vagabonds, Frêne prend contacte avec les habitants, et s'instruit, officiellement car "elle a besoin d'en savoir plus, car après tout, être gardien des savoirs, c'est aussi en créer de nouveaux".


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  • Prénom : Yumiko

    Pseudonyme pour le camp : Braise

    Âge : 20 ans

    Caractère : Téméraire, Yumiko est prête à tout pour s'en sortir, et surmonte ses craintes sans hésiter. Elle est cependant têtue et ne supporte pas qu'on la rabaisse, car elle est aussi très fière. Elle se fait souvent remarquer par son caractère.

    Histoire : Yumiko a été abandonnée dans la rue dès sa plus tendre enfance. Personne ne l'a soutenue alors qu'elle découvrait le monde, et surtout la misère sociale. Elle fréquentait des catégories de gens peu recommandables et faisait de nombreuses choses proscrites, pour ne pas succomber à la faim, à la douleur et à ceux qui étaient malintentionnés. Pour échapper à toutes ces choses, Yumiko a rejoint le camp sans hésitation dès qu'elle a eu une chance d'y entrer.

    Goûts : Yumiko adore manger, et de tout. Pour elle, chaque nouvel aliment lui fait découvrir un nouveau monde, et des sensations qu'elle avait rarement explorées du fait de sa pauvreté.

    Elle déteste ceux qui l'a prennent de haut, qui se moquent d'elle et qui tentent de lui faire du mal.

    Orientation : Hétérosexuelle

    Description physique : Yumiko est une jeune fille brune avec d'étrange yeux rouges et de nombreuses cicatrices de blessures, parfois toutes fraîches. Elle est grande et frêle, malgré qu'elle soit comme même assez forte. Elle ne sourit pas souvent.

    Image : 


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  • Prénom : Ahreen

    Age : 19 ans

    Gang : rubis

    Ou se trouve votre tatouage : dans le dos, au niveau de la hanche

    Armes : deux pistolets

    Histoire : aîné d'une famille de 5 enfants, il dut, à l'âge de 13 ans, remplacer son père qui était mort. Ne supportant pas le poids de cette charge, il a commencé à fuguer et voler ... avant de décider de partir de la maison familiale.

    Description mentale : renfermé, il parle peut au premier abord, mais observe et écoute afin de comprendre la personnalité de l'autre. Est assez hautain.

    Uke ou Seme : seme

    Talent particulier : le tir

    Description physique : Grand, musclé, ses yeux sont verts, il porte souvent une veste en cuir ... (le reste c'est sur la photo

    Maison/Appartement/SDF

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  • (( IDENTITE )) Cole Hanson (( AGE )) 24 ans (( SIGNE ASTROLOGIQUE )) Bélier enflammé (( PROFESSION )) Chanteur de rue, qui rêve de plus grand. Mais ce ne sont pas les trois pièces qu'il gagne par jour qui vont lui payer un logement, alors il se vend. (( ORIENTATION )) Le corps de Cole s'embrase devant toute âme qui le désire. (( STATUT CIVIL )) Célibataire (( IDENTITE )) Satyre anonyme, créature à la réputation douteuse (( PANTHEON )) Grec (( OBJET ASSOCIE )) Une flûte taillée dans une vigne, étonnant puisqu'il ne sait pas en jouer (( POUVOIR )) Aucun (( CAPACITE )) Une endurance hors norme, comme si le corps du satyre pouvait tout supporter.

    + citation : Let me sing you into eternity

    (( images )) Hale Appleman + 3 icons

     

    --

    ㅡ CARACTERE

    Enthousiaste devant chaque opportunité ~ Impulsif, au point de ne pas connaître le sens du mot conséquence ~ Extraverti, et même sans inhibition ~ Désorganisé au possible ~ Généreux, partageant tout depuis toujours ~ Désabusé par une vie dans laquelle il se perd

    + Anecdotes et habitudes.

     ~ Cole n'a pas de sabots de bouc : la rumeur est lié à l'époque où, suivant une mode olympienne, les satyres avaient pris l'habitude de "s'animaliser". Il préférait d'ailleurs prendre les attributs des chevaux.

    ~ Après qu'on lui ait offert une guitare, il a appris quatre accords, pour accompagner sa voix.

    ~ Cole semble s'être plutôt bien remis de ses récents démons ; pourtant, il lutte constamment pour ne pas replonger, étant en plus très exposé au vu de son mode de vie.

    ~ Il accumule facilement les objets sans valeurs, les petits bouts de papier qui lui évoquent des choses.

    ~ Depuis qu'il a entendu les dires sur son espèce, le satyre est intransigeant sur tout ce qui est consentement.

    ~ Il parle en dormant, des marmonnements à peine compréhensibles.

    ~ Toujours en mouvement, il loge le plus souvent dans des hôtels un peu miteux.

    ~ La voix de Cole, grave et chaude quand il parle, peut parcourir plusieurs gammes lorsqu'il chante.

    ~ Il n'a aucun diplôme, n'ayant jamais pris la peine d'en passer.

    ~ Cole est un oiseau de nuit, jamais couché avant cinq heures.

    ~ Parmi toutes les substances addictives pour Cole, seul l'alcool est resté.

     

    ㅡ DIVINITES/CREATURES (( DES TEMPS IMMEMORIAUX )) Banquets, parades et autres festivités, tel était le quotidien du satyre. Sa vie était une fête continue ; tout n'était qu'allégresse, opulence, excès et luxure. Aux premières lueurs de l'aube, lorsque Hélios s'éveillait, le satyre et ses frères allaient se reposer, bien souvent accompagnés, pour quelques heures à peine, avant de retourner auprès d'une divinité et de reprendre leurs activités. D'après lui, une fête n'était jamais réussie sans la présence de satyres. Ce mode de vie lui convenait parfaitement et, insouciant, il ne l'avait remis en question.  (( LA CHUTE )) Entraîné malgré lui dans le sillage des dieux qui chutaient, le satyre a fini par découvrir les basses considérations des hommes sur son espèce : des bons à rien, des vieux pervers, parfois même des violeurs. La chute de la créature, au delà de son statut, se fit surtout dans son estime de lui. Cette dure prise de conscience poussa le satyre à s'éloigner de ses pairs, et à tenter d'oublier sa vie d’antan. (( LES TEMPS MODERNES )) Entre le peu de choses qu'il savait faire, et la remise en question de sa personne, la vie du satyre, désormais appelé Cole, a mis du temps pour se stabiliser. Il s'est d'abord perdu, plongeant dans tout ce qu'il trouvait afin d'oublier. Les produits miracles lui permettaient durant quelques heures de s'amuser, comme dans le passé, sans se soucier de ce que l'on pensait de lui. Puis venait la descente, douloureuse, qui ne pouvait être soulagée que par la prise d'une nouvelle dose. Pour pouvoir se financer, il commença à vendre son corps. Cela ne le gênait pas, il aimait ça. Puis un jour, il tomba sans doute sur le bon client. Un client qui ne supportait pas ses yeux cernés, les traces sur ses coudes, un client qui se prenait sûrement pour un rédempteur ; sans même laisser le choix à Cole, il le força à se faire soigner. Ce fut long, ce fut dur. Petit à petit, pourtant, le jeune homme réussit à sortir de cette spirale de souffrance. Il retrouva le goût pour le chant, et les plaisirs simples. Et même si, désormais, il a gardé l'habitude de vendre son corps pour survivre, il a réussi à vaincre ses démons. Reste maintenant à affronter d'autres éléments de son passé, bien plus anciens, ceux qu'il cherchait à oublier. Et ceux là, il doit les affronter seul : pas question de dire à son thérapeute un seul mot sur les divinités, sous peine de se faire à nouveau interner. (( PRISE DE POSITIONS )) Cole n'aime pas l'idée que de nouveaux dieux remplacent les anciens, il n'a pas confiance en eux ; mais d'un autre côté, il en veut aux anciens. Il a l'impression d'avoir été maintenu dans l'ignorance, pour pouvoir les accompagner dans tous leurs projets décadents, et de n'avoir été qu'un faire-valoir. Il préférerait simplement que cette hiérarchie divine prenne fin. Pourtant, il lui arrive parfois de rêver au retour du monde d'avant, et de vouloir retrouver son insouciance. 


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  • Nom : Porey

    Prénom : Haku

    Sexe : masculin

    Attirance sexuelle : hétérosexuel

    Age : 17 ans, presque 18.

    Caractère : Il est attentionné et timide, parfois trop. Il est aussi ambitieux et créatif.

    Espèce : humain

    Histoire : Fils d'un musicien raté et d'une bonne, Haku a très vite cherché à se démarquer de sa famille, voulant lui réussir sa vie. Il avait cependant hérité de la passion de son père pour la musique et a cherché à sans débarrasser, sans tout de suite se rendre compte qu'il était bien plus doué que son ascendant. Il cherche donc maintenant à former un groupe, car il n'ose pas se mettre en avant.

    Pouvoir de la famille : Il appartient à une famille qui a juste de quoi vivre.

    Autre : Il sait jouer de beaucoup d'instruments différents et chante aussi.

    Image : Haku est assez grand, brun et filiforme. Il a de grands yeux verts et un piercing à l'oreille. Il porte souvent un casque audio et des habits assez sombre.

    Domicile: il va d'hôtel en hôtel, car il ne veut plus vivre chez ses parents.


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  • Nom : TENRYUUBITO

    Prénom : Hikari

    Sexe : féminin

    Attirance sexuelle :  les femmes

    Age : 15 ans

    Caractère : douce, gentille, timide, polie ...

    Espèce : humaine

    Classe : classe N 

    Niveau : première

    Histoire : Élevée dans une famille d'anges, elle a toujours eu l'impression d'être exclue du fait de ses origines humaines.

    Il y a trois ans, elle était tombée enceinte et avait décidé de garder l'enfant. Cependant, les médecins ont découvert qu'elle était atteinte d'une maladie génétique rare, et ils ont eu peur qu'elle la transmette au bébé.

    Alors ils l'ont forcé à avorter. Mais l'opération c'est mal passée et Hikari est devenue stérile. En plus, elle était inutile ...

    Suite à cela, elle a beaucoup souffert ... plusieurs mois passés à pleurer. Puis Hikari a rencontré Asaya. Cette jeune fille est tombée amoureuse d'Hikari. Elle l'a soutenue, et lui a permit de remonter la pente. Mais Asaya avait un cancer, et est morte. Hikari était amoureuse aussi, et s'est de nouveau effondrer.

    Ses parents ont choisi le bonheur de leur fille adoptive et ont permis à l'âme d'Asaya de retourner dans le passé et de se réincarner en une autre jeune fille, Sheena.

    Hikari et Sheena se sont trouvés et ont vécu une belle histoire d'amour durant un an et demi. Mais ce qui était arrivée à Asaya est de nouveau arrivée sur Sheena. Elle est morte.

    Les parents d'Hikari ont été bannis de la Terre pour avoir transgressé les règles célestes et Hikari s'est retrouvée seule. Elle a été envoyée à l'académie pour qu'elle ne finisse pas dans la rue.

    pouvoir de la famille :  fait partie des plus nobles familles du monde

    Autre: orpheline

    Image : 

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  • Nom: Saksimo

    Prénom: Tenshi

    Sexe: féminin

    Attirance sexuelle: aime les hommes ou les femmes?  les deux

    Age: 17

    Caractère: séductrice, généreuse, discrète, parfois sadique, combative

    Espèce: esprit du feu

    Classe : classe G 

    Niveau: terminale

    Histoire: Afin de ne plus avoir à supporter ses nombreuses fugues, ses parents adoptifs l'ont chassée de la maison. Elle s'est réfugié à l'académie.

    pouvoir de la famille: très haut

    Autre: elle possède une faux

    Image:  Résultat de recherche d'images pour "fille manga cheveux rose"

    Image transformé: 

    Image chambre ou suite: 

    Voir la rubrique les élémentaires, fiction sur ce personnage


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  • Prénom : Fuki

    Surnom/Titre : Dolaël

    Âge : 17 ans

    Espèce d'ange : Déchue

    Pouvoir et Armes : En claquant des doigts, elle peut créer une douleur très intense chez la personne de son choix, même si selon la distance qui la sépare de la personne, l'effet n'est pas instantané. Elle possède une longue chaîne hérissée de piques, enchantée pour apparaître lorsque nécessaire.

    Caractère + Goûts : Fuki est très extravertie. Elle a le rire facile, et est parfois moqueuse. Elle ne manque pas de détermination, car elle aime avoir ce qu'elle veut. Elle déteste se transformer, comme si elle avait honte de ce qu'elle était dans cette situation. Elle possède un pendentif en forme d'étoile qu'elle ne quitte jamais.

    Histoire : Fuki faisait, depuis sa naissance, partie des anges les plus sombres, parmi les anges de la mort, de la destruction, ou comme elle, de la douleur. Elle a très rapidement compris que ça place n'était pas dans les cieux mais ailleurs, et a tout fait pour quitter les anges.

    Elle a fini par être déchue, à son grand bonheur, suite à l'utilisation bien trop massive de son pouvoir, à des fins qui n'étaient pas bénéfiques. Elle profite maintenant de sa vie, et ne se laisse pas rattraper par les regrets sur sa vie dans les cieux, même si, a chaque fois qu'elle se transforme, elle revoit qui elle était avant.

    Description physique : Quand elle n'est pas transformée, Fuki fait très adulte, avec plus de forme, des yeux roses à la limite du magenta  et une chevelure plus longue. Elle se tient et s'habille de façon à renforcer cette idée. Cependant, lorsqu'elle est transformée, tout fait plus enfantin, comme si le temps s'était figé lorsqu'elle a été déchue ...

    Image : 

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