• Jouée : Legendary (hors eklablog) - Artemisia T. Y'Shennria

    Prénom Nom : Artemisia Theresa Y'Shennria

    Genre : Indéterminé

    Affinité élémentaire : Eau

    Source de l'image : Artemisia - OC by Chyropée

     

    CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET APPARENCE :

    Age : 29 ans

    Taille : 197 cm

    Description libre de l'apparence du personnage : Une grâce quasi-féline. Il s'agit de l'une des premières choses qui viendrait à l'esprit de quiconque croise Artemisia. Elle a le physique long et élancé d'une elfe, qu'elle meut avec agilité, telle la panthère qu'elle était autrefois. Elle peut surprendre par sa discrétion, marchant silencieusement, sans jamais vraiment poser ses talons sur le sol. Cette délicatesse dans la démarche est d'autant plus renforcée depuis que la sans-cœur a délaissé ses habits de cour. Artemisia leurs préfère la mode de Mystveil, qu'elle juge bien plus commode. Une chemise ample, une veste brodée et des bas resserrés, le tout en restant très soignée. La sans-cœur n'oublie pas qu'elle doit faire illusion, continuer à se faire passer pour la noble qu'elle est supposée être.
    Heureusement, sa nature ne transparaît que très peu dans son apparence générale. Deux taches brunes, qu'elle fait passer pour des tatouages, ornent le haut de sa joue droite. Elle possède également des canines plus aiguisées que la normale, ainsi que des pupilles amincies. En dehors de cela, elle ressemble en tout point à l'elfe dont elle a pris la place. Elle en a les traits sévères, la peau violacée et la chevelure brune, aux ondulations difficilement domptables. En plus de ces  traits communs avec l'elfe, la sans-cœur possède un visage peu expressif. Cela lui donne un air hautain, que l'on associe facilement à ses origines nobles. A l'occasion, lorsque les circonstances s'y prêtent, il lui arrive de se forcer à sourire. Ce n'est jamais vraiment honnête. Ses yeux gris ne pétilleront jamais d'une joie sincère, ni ne se plisseront sous l'effet de la tristesse. Malgré tout ce qu'elle peut faire pour tenter de le masquer, Artemisia paraît froide. Au fond, c'est ainsi qu'elle est.
    Elle contraste cette froideur avec diverses coquetteries, des ornements trahissant son rang social. Ainsi, ses cheveux sont souvent maintenus vers l'arrière par quelques broches délicates. Cela dévoile ses oreilles pointues caractéristiques, légèrement recourbées en leur sommet vers l'arrière. Là encore, Artemisia aime parer ses pavillons de bijoux finement sculptés. Cela ne fait jamais longtemps diversion, mais, de cette manière, elle arrive à détourner l'attention de ses interlocuteurs, en remettant en place une mèche de cheveux ou en jouant délicatement avec un pendant. La demoiselle tente d'être maniérée, comme pouvait l'être l'ancienne Artemisia. Cela manque parfois de spontanéité. Toutefois, à force de s'imposer cette gestuelle, celle-ci commence à s'imprégner dans les habitudes de la sans-cœur.

     

    PERSONNALITE

    Citation ou description du personnage en une phrase : They'll shame you, blame you, pretend to even hate you

    Ouverture d'esprit : Beaucoup

    Conscienciosité : Plutôt non

    Extraversion : Plutôt oui

    Agréabilité : Très peu

    Névrosisme : Plutôt non

    Péché capital : Envie

    Alignement éthique : Chaotique

    Alignement moral : Neutre

    Adjectifs décrivant le personnage : Déterminée Méfiante Insensible Menteuse Réaliste

    Description libre de la personnalité : Dans la vie, Artemisia n'a qu'un but. Trouver un cœur, son cœur. S'en créer un, s'il le faut, et enfin pouvoir ressentir des émotions. Tous ses choix, toutes ses actions sont ainsi motivés. Elle a pu découvrir l'humanité, certes, mais ce n'est pas suffisant. Elle en veut plus.
    Pour cela, elle est prête à tout. Se battre, voler, tuer, se vendre. Elle a cependant bien compris que cela ne sera pas si simple. Dans ce monde, il faut qu'elle agisse avec modération et discrétion. L'unique solution qu'elle ait trouvé, pour le moment, consiste à parcourir les différents ouvrages qui pourraient exister sur l'Autre-Côté et les nihilims. Puisqu'il s'agit de son monde et de son espèce d'origine, Artemisia espère y comprendre ce qui lui est arrivé et comment combler le vide en elle. Mais ces recherches ne sont pas des plus efficaces. La sans-cœur tâtonne. Elle aimerait en savoir plus, plus vite, mais elle ne sait pas exactement où chercher. Il serait bien plus simple de demander de l'aide aux habitants de ce monde. Toutefois, grâce à ses premières lectures, elle a au moins compris une chose. Ce n'est pas une bonne idée. Les autres humanoïdes n'ont pas vraiment une bonne opinion des êtres comme elle. Ses recherches, si elle les partageait, pourraient se retourner contre elle. Artemisia préfère donc s'en tenir à sa ligne de conduite, quelque soit le temps que cela lui prend.
    En parallèle, elle continue à se faire passer pour l'elfe dont elle a pris l'apparence. Là encore, cela lui permet de se protéger. Personne n'oserait demander à une elfe telle qu'Artemisia Y'Shennria de rendre des comptes sur qui elle est, ou pourquoi elle mène de telles recherches. En se faisant passer pour celle-ci, la sans-cœur peut également financer sa vie. De nombreuses portes s'ouvrent à elle lorsqu'elle sort sa bourse remplie par les soins de ses "parents". Elle jouit alors d'un confort de vie non négligeable, bien que la situation puisse parfois s'avérer compliquée, du fait des oppositions entre l'elfe et elle. L'Artemisia originelle était une vraie peste. Arrogante et dédaigneuse, elle attendait des autres qu'ils se plient devant elle et lui offrent tout sur un plateau doré. Et surtout, elle était une grande calculatrice.
    La sans-cœur, au contraire, est un être bien différent. Si elle reste distante avec les autres humanoïdes, ce n'est pas parce qu'elle se juge supérieure à eux, non. Elle est distante du fait de la méfiance qu'ils lui inspirent, mais également du fait d'une certaine incompréhension vis-à-vis de leurs sentiments : tant d'émotions passent sur leur visage à chaque instant, des émotions qu'Artemisia peine à comprendre, elle qui ne les ressent pas. Au delà du manque et de l'envie que cela crée en elle, cette absence d'émotions représente un grand frein aux échanges sociaux, qu'il lui est parfois compliqué de surmonter.
    Au contraire de l'elfe dont elle a pris l'apparence, Artemisia est également une personne simple. Auparavant, sa vie consistait à courir, planter ses crocs, et patienter jusqu'à son prochain repas. Désormais, elle possède une plus grande liberté d'action. Le fait de devenir une sans-cœur lui a offert mille-et-une possibilités. Mais elle ne peut en profiter, cantonnée dans son rôle de noble rigide, devant pavaner pour se faire désirer.
    Il lui arrive, parfois, et même de plus en plus souvent, depuis qu'elle est arrivée à Mystveil, de se détacher de toute cette superficialité. Artemisia se dit que loin du cadre strict de la cour, elle peut se permettre quelques excentricités. Alors, entre deux lectures, elle sort, elle se mêle aux différents cercles sociaux. L'alcool et le tabac aidant, elle arrive à oublier qu'elle n'est pas comme eux. Elle ne se soucie plus du vide en elle, et de son envie d'en ressentir plus. Elle vit, tout simplement. Même si cela l'emmène parfois jusqu'au bord du précipice, prête à se trahir.

    HISTOIRE ET ORIGINES

    Métier/Occupation : Lectrice d'anciens textes, subsistant grâce à son héritage de noble

    Faction actuelle : Ordre Elyséen

    Histoire libre :

    Une enfance idyllique
    C'est dans les plus hauts cercles de la société elfique, au sein du palais royal, qu'a grandi la jeune Artemisia. Une petite elfe pleine de potentiel, prête à suivre ses parents dans la voie de la noblesse.
    Dès son plus jeune âge, Artemisia prit conscience de sa valeur. Elle était une Y'Shennria, les elfes du commun se poussaient pour la laisser passer. On l'admirait, elle qui, fait rare, était née proche de la couronne. Et elle s'en délectait.
    En grandissant, rien ne changea pour la jeune elfe. Enfermée dans un cercle social des plus élitistes, elle resta imbue d'elle-même et dédaigneuse de tous ceux qui y étaient étrangers. Plus que cela, elle commença à développer des ambitions de plus en plus élevées. Oui, elle était une Y'Shennria. Et cela devait lui permettre d'atteindre les plus hautes strates de la société, de devenir l'élite parmi les élites. De gagner le pouvoir. Être juste une noble, ce n'était plus suffisant.

    Jusqu'au jour où
    Son chemin pour gravir les échelons se faisant, il fut bientôt confié par la couronne à Artemisia une tâche à accomplir. A elle, seule. Non pas à ses parents. Une petite balade en forêt, une promenade de santé assurément. Une sortie, en dehors du périmètre bien défini d'Yggdrasil, afin d'aller superviser quelques travaux dans un hameau voisin. Ce n'était pas la mission reluisante que la jeune femme aurait souhaité. Mais c'était un début. Bientôt, elle obtiendrait la reconnaissance qu'elle méritait.
    Tout ne se passa cependant pas comme prévu. Le trajet, pourtant court, fut interrompu. Une étrange illusion venait de lui barrer brusquement le chemin. Une fissure rayait le paysage, un trait noir qui tranchait la paisibilité de la forêt. Artemisia tendit sa main. Elle frôla la distorsion, et tout se troubla autour d'elle. Non, elle ne devait pas s'arrêter là. Elle avait une mission.
    Le froid submergea soudain la jeune femme. Le froid, mais aussi l'obscurité et le vide. Tous les arbres de la forêt avaient disparu autour d'elle. Ne restaient plus que des massifs rocailleux et crochus. Artemisia cligna des yeux. Une fois, deux fois. Non, rien ne changeait. Une larme coula sur son visage, sans qu'elle en comprenne l'origine. Comme un poids, dont elle n'avait jamais eu conscience, qui semblait soudainement peser sur ses épaules.
    Elle ressentait tout, la tristesse, la colère, la peur. Et surtout, elle se sentait vide. Lasse de toute chose. Incapable de faire ne serait-ce qu'un pas de plus.

    Un être bien plus sombre
    Depuis combien de temps était-iel là ? Iel n'aurait su le dire. Iel avait couru le long des plaines et des creux qui l'entouraient, à la recherche de quelque chose. Une envie dévorante, une faim grondait sans cesse dans ses entrailles. J'en veux plus. Iel pouvait parfois se satisfaire quelques instants. Des sensations, faisant échos aux siennes, l'appelaient. Des proies. Iel se jetait elles, qui ne pouvaient avoir aucun espoir. C'était un.e prédateurice. Un être tapi dans l'obscurité, qui ne vivait que pour les moments où iel plantait ses crocs dans le corps des étrangers perdus dans son monde.
    Mais ce n'était pas assez. Ce n'était jamais assez. Les étrangers finissaient par s'effondrer, vides de toutes saveurs. La créature savait qu'il fallait qu'iel quitte son monde, et qu'iel s'aventure par delà les vortex. Il lui fallait seulement une occasion. Que ses maîtres en donnent l'ordre, pour qu'iel puisse enfin profiter en permanence de la chasse. Et en attendant, iel continuerait à se sustenter de ces étrangers et de leurs sensations.
    Comme à cet instant là. Elles étaient là, ces sensations caractéristiques. Elles l'appelaient. Un étranger venait de pénétrer son monde. Ce serait son festin. Ses six pattes se mirent en mouvement. Ce serait pour ellui. Ce serait à ellui. Iel en avait besoin. Iel ouvrit grand sa gueule et, enfin, planta ses longs crocs dans l'épaule de l'étranger. Quel plaisir.

    Une rencontre
    Au départ, ce fut parfait. Ce partage de sensations, cette impression de satisfaire quelques instants son envie dévorante. Pourtant, ce n'était pas comme d'habitude. La créature sentait bien que sa victime s'effondrait sous ellui, comme toutes les autres avant elles, mais quelque chose changeait. Ellui. Ses crocs, ses pattes, ses tentacules. Iel les sentait se rétracter dans son corps. Ses formes changeaient, s'adaptaient. Et surtout, venait avec cela quelque chose d'inattendu. De la douleur, lui indiqua son esprit. Un cri puissant s'échappa de sa gueule. De sa bouche. Iel n'était plus une bête. C'était ... une elfe. Iel baissa les yeux, contemplant ses jambes fragiles, puis s'effondra. Son sens de l'équilibre n'était plus le même.
    De nombreuses pensées assaillirent à cet instant son esprit. Des images d'une jeune femme fière, parcourant des couloirs dorés. C'était, comprit-iel rapidement, les souvenirs de sa victime. Ceux-ci, se mêlant à sa propre mémoire, lui permirent de donner un sens à tout ce qu'iel avait pu chercher jusqu'à présent. C'était cela, des émotions. Des émotions puissantes, qui comblaient le manque qu'iel ressentait. Enfin, iel avait réussi à les trouver. Chez cette elfe, l'envie était telle … Elle était avide. Elle voulait faire ses preuves. Elle voulait être admirée et révérée. Elle voulait la puissance. Le pouvoir. La couronne, et le trône d'Yggdrasil. Oui, ces désirs semblaient enfin combler la faim de la créature.
    Pourtant, quelques secondes suffirent pour qu'iel comprenne que ce n'était pas suffisant. Certes, la faim s'était tue. Il n'y avait plus ce sentiment dévorant qui lui tordait le ventre. Mais il restait toujours un vide en ellui. Quelque chose d'incomplet. Les images de la vie passée de l'elfe virent faire écho aux pensées de l'être nouvellement créé. Des rires, des cris et des sourires. Quelques secondes avant qu'iel ne s'attaque à elle, des larmes et de la peur. C'était des sentiments, encore, des émotions, qu'iel ne pouvait ressentir. Iel tenta de soulever le coin de ses lèvres, comme le faisait la jeune elfe, en vain. Physiquement, bien sûr, il se passait quelque chose. Mais au fond d'ellui, le vide n'était que plus grand. Iel ne ressentait pas d'émotions.
    Etait-ce monde, son monde, qui l'empêchait ainsi de ressentir les choses ? Après tout, iel revoyait les larmes de l'elfe lorsqu'elle avait passé le vortex. Son monde produisait cela chez les étrangers. Ellui, qui avait toujours vécu ici, n'était peut-être pas affecté par cet environnement familier. Cela lui semblait plausible. Peut-être qu'il était enfin temps de s'aventurer dans un autre monde, où enfin, des sentiments s'offriraient à ellui. Oui, c'était le mieux à faire.
    Iel prit appui sur ses jambes, et réussi maladroitement à se relever. Iel fit quelques pas titubants, pour enfin parvenir à se familiariser à son nouveau corps. Puis quelques autres. Iel tourna la tête autour d'ellui, observant le monde qu'iel avait toujours connu. Cette fois, c'était la dernière. Iel regarda avec confiance le vortex par lequel l'elfe était passée, encore ouvert derrière son corps inanimé et brumeux. Et iel s'avança.

    Un nouveau monde
    Iel cligna des yeux. Les lumières verdies par le feuillage virent lui éclairer le visage. Une douce chaleur lui caressa la peau. Alors le voilà, cet autre monde, qu'iel convoitait depuis tant d'années ? C'était ... différent. Pourtant, iel n'en profitait pas vraiment. Le vide était toujours en ellui. Iel passa la main sur sa gorge dégagée, cherchant ce vide, jusqu'à ce qu'une voix l'interrompe. "Mademoiselle Y'Shennria ! Que vous est-il arrivé ? Nous étions tellement inquiet ! Et ... pourquoi êtes vous aussi peu couverte ?" L'être resta silencieux.se, dans l'incompréhension de ces paroles. Les mots, étrangement, lui paraissaient clairs, alors même qu'iel n'en avait jamais entendus. Mais le sens, par contre, lui faisait défaut. L'étranger qui avait parlé, un elfe également, s'approcha d'ellui, afin de déposer une grande pièce de tissu sur ses épaules. Il se confondait en excuses.
    L'être regarda son nouveau corps, à présent couvert. Ce qui lui permit, enfin, de faire sens aux paroles de l'étranger. Il lae prenait pour sa victime. Pour l'elfe, la dénommée mademoiselle Y'Shennria. Artemisia Theresa Y'Shennria.
    Pendant quelques secondes, l'être resta muet.te, malgré les questions qui surgissaient autour d'ellui. Il lui manquait encore des éléments pour comprendre et répondre. Qui était-iel ? Pourquoi lae prenaient-ils pour l'elfe ? Et surtout, quelle était la cause de ce vide en ellui et comment le combler ? Iel avait besoin de réponses. Iel regarda les trois personnes qui l'entouraient. Trois elfes, qui n'avaient pas l'air de mieux comprendre la situation qu'ellui. Cependant, ils paraissaient prêts à l'aider. Ou plutôt, à aider l'elfe qu'ils croyaient qu'iel était. Peut-être était-ce là le plus simple à faire pour l'instant. Devenir l'elfe. Devenir Artemisia Theresa Y'Shennria.

    Un futur à construire
    La situation fut passée sous silence. Jamais plu on n'évoqua cette faille dans la forêt, qui s'estompa quelques minutes après le retour d'Artemisia. Personne n'évoqua non plus la disparition de l'elfe durant près de cinquante minutes. Elle retourna dans sa famille. Comme si de rien était. Comme si elle était toujours la même.
    Pendant quelques temps, elle fit illusion. Aux moments opportuns, des souvenirs de la vie de la véritable Artemisia lui revenaient en mémoire, lui permettant de se fondre dans la noblesse elfique. Il y avait pourtant quelques différences. Des réactions inattendues, des moments d'absences, et des requêtes des plus étranges. Tout d'abord, ce fut celle de consulter les archives elfiques. Puis, lorsque ce ne fut plus suffisant, Artemisia demanda à aller à Mystveil. On la regarda avec mépris. Quelle noble pouvait ainsi quitter Yggdrasil ? Cependant, sa demande fut acceptée. Si elle osait faire une telle requête, c'était qu'elle n'avait certainement pas l'étoffe pour rester à la cour.
    Dans le fond, Artemisia s'en moquait. Contrairement à sa prédécesseur, son but n'était pas de faire partie de cette élite aux mœurs étriquées. Ce qu'elle voulait, c'était retrouver des sentiments. Elle voulait vivre. Vivre pleinement. Et pour cela, il lui semblait que les écrits de l'archimage Avasim était sa meilleur piste. Lui seul semblait avoir décrit le monde originel d'Artemisia ainsi que son espèce.
    Aussi, elle savait qu'il lui était dangereux de rester auprès de sa "famille". Plus le temps passait, et plus elle se familiarisait à son nouveau corps, à cette nouvelle vie. Et son naturel reprenait le dessus par delà les convenances stupides de la cour. Ses propres souvenirs, surtout, remplaçaient progressivement ceux de l'Artemisia originelle, et menaçaient, à chaque seconde, de la trahir.

    Influence/notoriété : Si Artemisia, lorsqu'elle était plus jeune, avait pu prendre une certaine place dans les cercles influents d'Yggdrasil, ce n'est plus le cas à présent. Dès le moment où elle a fait la demande d'aller à Mystveil, il est devenu évident qu'elle n'est finalement qu'une sous-noble. En somme, certainement pas une elfe à qui il faut songer ou même attribuer de l'importance.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :